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Un « collectif de chercheurs, enseignants, journalistes, parents, usagers du système éducatif, membres de la société civile » organise du 13 au 15 novembre des Etats généraux de la liberté éducative (EGLE). Pour eux, « les parents sont tout à fait légitimes à exercer leur jugement et leur libre arbitre sur les questions éducatives, qu’ils choisissent de déléguer ou non l’instruction de leurs enfants. Et c’est pour cette raison que le droit fondamental de s’instruire hors école doit être absolument préservé… Les données issues des expériences citoyennes et de la recherche sur ce qui favorise le développement, le bien-être et l’émancipation des enfants ne sont pas, ou très partiellement, prises en compte par les politiques éducatives menées par les gouvernements successifs. Les méthodes gouvernementales de gestion de la « crise éducative » consistent majoritairement en davantage de coercition, de contrôle, de réduction voire de remise en cause radicale des libertés individuelles et collectives à expérimenter, innover, s’instruire, se former, vivre, en dehors du système éducatif d’État. » Derrière ce collectif c’est la tendance libertaire des partisans de l’instruction en famille qui s’exprime. Elle voit dans la décision du président de la république une nouvelle limitation des droits fondamentaux et dans l’école un instrument d’oppression et de dressage.

Les EGLE