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« Beaucoup de questions se posent au sujet de cette épreuve en mathématiques », écrit l’Apmep, association des professeurs de mathématiques. « Comment les membres du jury peuvent-ils évaluer un thème sans avoir pu s’y préparer ? Comment évaluer une prestation qui concerne une autre matière et dont aucun représentant n’est dans le jury ?… Les modalités pratiques sont encore trop floues ; évitons que cela ne devienne une mascarade. Pour donner à cette nouvelle épreuve tout son sens et permettre une évaluation sincère, et pas seulement bienveillante, il faudra la définir avec plus de précision. » Autre question soulevée par l’Apmep, la préparation de l’épreuve. « Ce travail se prépare et nécessite un temps spécifique pour cela. Face à une épreuve d’une telle nouveauté, les élèves attendent l’aide de leurs enseignants, dans leurs connaissances disciplinaires certes, mais aussi dans les savoir être et savoir-faire de la communication. Une approche transdisciplinaire complémentaire serait pertinente, laissant une place à des collègues de langue, des professeurs de théâtre ou bien des professeurs documentalistes entre autres. Au vu de la densité du programme de la spécialité de mathématiques, il semble très difficile de dégager du temps pour préparer convenablement les élèves, alors même que cette épreuve compte pour 10% de la note globale au baccalauréat général. Des moyens horaires dédiés à cette épreuve sont indispensables pour accompagner les élèves dans leur préparation ».

L’Apmep