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Réagissant à l’annonce de 40 cités éducatives supplémentaires, le Snes Fsu revient sur la nouvelle politique d’éducation prioritaire présentée par N Elimas. « Le ministère vise une destruction systémique de l’éducation prioritaire, assortie dans le cadre des cités éducatives d’un risque de déréglementation du fonctionnement des collèges et des statuts des personnels », estime le Snes. « Les cités éducatives s’inscrivent dans l’idéologie néolibérale des « territoires apprenants » qui décrètent que l’on peut apprendre et se former partout ailleurs qu’à l’école, ce qui participe à diluer l’importance d’un service public d’éducation de qualité. Les collectivités territoriales et les services de l’État (préfecture et rectorat) devraient les copiloter. « Une stratégie éducative ambitieuse et innovante » devrait être mise en œuvre avec une place de plus en plus importante du périscolaire et des collectivités au détriment de l’éducation nationale. Une « gouvernance » s’imposerait aux conseils d’école et conseils d’administration des collèges, minorant la place des personnels, et promouvant les associations de parents et des acteurs « partageant les valeurs républicaines », avec à sa tête le trinôme principal de collège – délégué du préfet – chef de service de la collectivité ».

Sur le site du Snes

Sur les annonces de N Elimas