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 » Un vent de changement souffle sur l’éducation. L’école à laquelle on nous a habitués perd ses bases. Bien sûr, la réalité d’un parc immobilier qui est en fin de vie pose un immense défi, mais il y a plus. Les milieux scolaires cherchent à s’ajuster aux réalités contemporaines : s’adapter aux pédagogies nouvelles, composer avec les technologies de l’information, devenir plus accueillants pour les élèves qui y passent toute la journée… Bref, ici comme ailleurs, enseignants, professionnels de l’éducation, architectes et designers s’unissent pour la réinventer ». Le magazine québécois d’architecture Formes publie un intéressant article sur l’architecture scolaire. Il vante l’idée d’une école modulable, ouverte sur la communauté, loeu de socialisation et favorable au travail de groupe et à l’expression des élèves. L’utopie du l’architecture comme « 3ème enseignant » anime l’article qui donne à voir de belles réalisations. Comme cette école danoise où les services de l’école sont ouverts à la population locale et où la cour de l’école est une place de la ville. Ou encore cette école maternelle japonaise oavle, sans cloison intérieure , dessinant une arène où les élèves juchés surle toit plat peuvent observer les exercices de leurs camarades dans la cour commune. Evidemment ces architectures font fi du risque terroriste, du Covid 19, de la situation sociale du quartier, des contraintes budgétaires qui pèsent sur la vie de la classe et du fait que l’école est aussi un machine d’exclusion sociale.

L’article