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Interrogé le 15 décembre par le député Grégory Labille (UDI) sur l’interdiction de l’instruction en famille, JM Blanquer a introduit un nouveau cas d’exception à l’interdiction dans sa réponse. « Il ne s’agit pas d’empêcher l’instruction en famille pour celles qui le font bien », dit-il. « Comme je le disais la semaine dernière, le projet de loi est un texte d’équilibre, qui prévoit des exceptions, notamment pour les pratiques sportives et artistiques intensives, et les projets pédagogiques particuliers ». Le texte actuel du projet de loi prévoit 4 cas d’exceptions : l’état de santé de l’enfant ou son handicap ; La pratique d’activités sportives ou artistiques intensives ; l’itinérance de la famille en France ou l’éloignement géographique d’un établissement scolaire ; l’existence d’une situation particulière propre à l’enfant, sous réserve que les personnes qui en sont responsables justifient de leur capacité à assurer l’instruction en famille dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant. ». L’annonce d’une exception pour « projet pédagogique particulier », si elle est confirmée par un amendement au projet de loi, ouvre la voie à la reconnaissance des projets des parents qui veulent élever leur enfant dans des objectifs pédagogiques différents de l’école (par exemple contre la compétition).

Au JO

Le projet de loi

Quelle réalité pour l’instruction en famille ?

Qui sont les parents de l’IEF ?