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Une ordonnance prise le 24 décembre en raison de la crise sanitaire porte un nouveau coup au bac.  » Les autorités compétentes pour la détermination des modalités d’accès aux formations de l’enseignement supérieur… ainsi que pour la détermination des modalités de délivrance des diplômes de l’enseignement supérieur, y compris le baccalauréat, peuvent apporter à ces modalités les adaptations nécessaires à leur mise en œuvre », précise l’article 3. « S’agissant des épreuves des examens ou concours, ces adaptations peuvent porter, dans le respect du principe d’égalité de traitement des candidats, sur leur nature, leur nombre, leur contenu, leur coefficient ou leurs conditions d’organisation, qui peut notamment s’effectuer de manière dématérialisée. Les adaptations apportées en application du présent article sont portées à la connaissance des candidats par tout moyen dans un délai qui ne peut être inférieur à deux semaines avant le début des épreuves ». L’examen a déjà connu un recul de son caractère national sous prétexte de covid 19 avec notamment la prise en compte des notes des bulletins trimestriels. Ce nouveau texte va légaliser toutes les pratiques imaginées par le ministère. Que restera t-il de l’examen national ?

L’ordonnance