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« L’ADEAF et l’APLV déplorent le choix mal avisé du ministère de l’Enseignement Supérieur, complètement incompréhensible car il fait fi de l‘expertise des enseignants de langues et des enseignants-chercheurs en didactique des langues, menace le plurilinguisme dans l’enseignement supérieur, dépossède les universités de la politique linguistique, tout en se montrant particulièrement onéreux. Un tel choix est évidemment d’autant moins acceptable que quelques millions d’euros vont être versés à un organisme privé alors que la crise sanitaire impacte déjà fortement le budget du pays. En outre, ce choix est d’autant plus regrettable que l’université française a développé une certification en langues avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Conférence des Présidents d’Université, le CLES (Certificat de Compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur), une certification publique et plurilingue ». Plus de 600 000 étudiants seront certifiés chaque année par cette entreprise internationale en anglais, officialisant ainsi le « tout anglais » dans l’enseignement supérieur.

Sur le site APLV