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Intervenant pour l’association Profession banlieue, Jean-Yves Rochex a analysé la nouvelle politique d’éducation prioritaire lancée par JM Blanquer et N Elimas. « On peut se demander sur les besoins des territoires pour lesquels on vise son élargissement relèvent des mêmes caractéristiques que les territoires de l’Education prioritaire (EP) », a expliqué JY Rochex. Il souligne que le rural n’a pas plus d’inégalité scolaire que la moyenne nationale. JY Rochex a dénoncé « le caractère fallacieux » des arguments ministériels : écoles orphelines qui peuvent entrer dès maintenant dans l’EP et confusion entre la présence d’enfants de milieu populaire et leur concentration dans les Rep et Rep+. Il s’en est pris surtout aux contrats locaux d’accompagnement. « Tout porte à croire que dès que le pilotage national s’affaiblit le poids des décisions locales et des notables locaux augmente », dit Jy Rochex. « Cette idée de CLA va de pair avec une politique qui vise au nom de la diversité des établissements à accroitre leur concurrence et mettre en place une politique de pilotage par les résultats sur le modèle des pays anglo-saxons dont on sait q’elle n’a pas réduit les inégalités mais renforcé la ségrégation sociale ».