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Le gouvernement va t-il confiner le pays ? Avec ou sans les écoles ? Les vacances de février seront-elles rallongées ? Toutes ces questions sont posées et le gouvernement y répond d façon allusive ou contradictoire. Le 28 janvier, G Attal sur France inter et JM Blanquer sur France info se sont succédés dans les média pour laisser entendre des décisions parfois contradictoires. « On a toujours comme boussole, autant que possible, de permettre à nos enfants d’aller à l’école : il est possible de réfléchir à allonger les vacances d’un côté ou de l’autre », dit G Attal tout en annonçant un « confinement très serré ». Une heure plus tard, JM Blanquer dit que « rien n’est jamais exclu néanmoins mon option c’est l’ouverture des écoles autant que possible ». Le ministre continue à dire qu’on se contamine davantage à l’extérieur qu’à l’école. Rallonger les vacances de février « serait un moindre mal mais encore faut-il démontrer que les vacances sont moins contaminantes que le temps scolaire ». Le ministre laisse entrevoir une hybridation possible des cours au collège, ce qu’il a refusé jusque là. Le flou et l’indécision règnent. Il semble qu’on s’achemine vers un recadrage des vacances de février pour les 3 zones avec peut-être un temps d’enseignement à distance. Il est vrai que le nombre des contaminations augmente encore de façon régulière mais relativement lente. Mais la part du variant anglais a été multipliée par 4 en 15 jours. Les cas positifs chez les 0-9 ans sont déjà en explosion : 468 cas par jour le 22 décembre, 1158 un mois plus tard, alors que seule une partie est testée.