La mutation d’office de deux CPE du lycée Camus de Rilleux-la-Pape sanctionne t-elle deux lanceurs d’alerte ? C’est ce que disent les syndicats Cgt et Sud du Rhône qui rappellent qu’ils ont été à l’origine d’un signalement d’agression sexuelle dans l’établissement contre un membre du personnel. Ils accusent le rectorat et la direction de « coupable légèreté » dans cette affaire qui a vu aussi le renouvellement complet des AED de l’établissement. Selon le rectorat la dénonciation la plainte a été classée sans suite par la justice et le déplacement d’office se ferait « dans l’intérêt du service » après la mise en évidence de « dysfonctionnements importants dans l’organisation du service et des pratiques professionnelles de certains personnels ». Pour Cgt et Sud la décision du rectorat envoie « un signal délétère pour les victimes comme pour les personnels » de l’établissement.
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