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« L’article 21, qui avait été supprimé par le Sénat en première lecture, vient d’être rétabli par les députés de la majorité en Commission spéciale de l’Assemblée nationale. L’Éducation nationale n’a pas vocation à être censeur ni des convictions ni des choix éducatifs et pédagogiques des parents pour leur accorder ou refuser certains droits ! », estiment les associations de parents de l’instruction en famille (LED’A, LAIA, UNIE, FELICIA, EELM, Liberté Éducation). Cet article avait été supprimé par le Sénat. Il est rétabli par l’Assemblée à la veille du débat en séance. « Peu importe qu’une telle atteinte à la liberté d’enseignement soit injustifiée et disproportionnée… Peu importe l’injustice faite aux familles instruisant leurs enfants », déclarent les associations. « Les députés ayant voté en faveur du rétablissement de l’article 21 viennent donc de signer un chèque en blanc à Monsieur Blanquer, lui qui assume vouloir rendre « l’instruction à domicile […] tout à fait exceptionnelle ». C’est à l’arbitraire administratif des services de l’Éducation nationale – chargés de « trier » les enfants pouvant être instruits en famille et ceux qui ne le pourront pas – que ces députés viennent de nous livrer ».

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