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L’Apses a renouvelé le 13 juin ses instances en élisant deux co-présidents, Benoît Guyon et Solène Pichardie. Mais l’association des professeurs de SES est restée fidèle à son orientation. Dans un communiqué du 14 juin, elle prend à nouveau position contre le grand oral.  » Cette épreuve a été imposée malgré l’impréparation dénoncée tout au long de l’année par les enseignant.e.s, les élèves et leurs parents : encore aujourd’hui demeure un flou sur les critères d’évaluation et les consignes sont contradictoires selon les disciplines et les académies. À une semaine de l’épreuve, la désorganisation est totale… Ce grand oral est au cœur du renforcement des inégalités sociales induites par la réforme du baccalauréat. Aucun temps n’a été dédié dans les emplois du temps pour préparer cette épreuve. Elle évalue donc des compétences que l’école ne transmet pas… L’épreuve de grand oral, en l’état, doit être supprimée et remplacée par une épreuve évaluant l’oral autrement, dans une optique formatrice, émancipatrice et juste ».

Grand oral