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« En France, aujourd’hui, près d’un enfant sur cinq de moins de trois ans est accueilli en crèche selon l’Observatoire national de la petite enfance. À partir des données de l’enquête Elfe (Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance), Lidia Panico et Anne Solaz, checheures à l’Ined, accompagnées de Lawrence Berger, professeur à l’Université du Wisconsin-Madison (États-Unis), ont mené la première étude française portant sur l’impact de ce mode de garde, en matière de langage, de motricité et de comportement », annonce l’Ined. « Les résultats révèlent que la crèche a, toutes chose égales par ailleurs, un impact positif sur l’acquisition du langage, et peu d’effet sur la motricité et sur le comportement. L’impact positif sur les compétences langagières est particulièrement marqué chez les enfants défavorisés… Les résultats suggèrent que la fréquentation de la crèche est plus bénéfique aux enfants défavorisés qu’à leurs homologues plus favorisés. Cela implique que faciliter l’accès accru à la crèche parmi les familles défavorisées peut avoir un potentiel de réduction des disparités socio-économiques précoces dans le développement, en particulier dans le domaine du langage ». Le problème est bien là. Actuellement Seulement 5% des enfants de moins de 3 ans appartenant aux 20% des ménages les plus pauvres sont accueillis en crèche, contre 22% des enfants des parents les plus aisés.

L’étude