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Après le renforcement du contrôle continu au bac, de nouvelles réactions se font entendre à l’Assemblée nationale comme dans les organisations professionnelles d’enseignants. A l’Assemblée, JM Blanquer menace le député PS Gérard Leseul qui affirme que la réforme « abandonne le caractère national  » du bac et « qu’il n’y aura plus d’examen anonyme ». « Chacun doit faire attention aux phrases qu’il prononce », répond JM Blanquer. « Il ne s’agit pas d’un bac local. C’est préjudiciable aux élèves ». Ce n’est pas l’avis de l’APHG , association des professeurs d’histoire-géo, qui parle « des derniers clous sur le cercueil du bac ».  » Avec elle, ce sont des professeurs toujours davantage sous pression, de parents revendicatifs ou de chefs d’établissement soucieux de la réputation de leur lycée, professeurs à qui ne sera apporté aucune aide ni soutien. Avec elle, ce sont des sélections dans le supérieur qui se feront au bénéfice des élèves fréquentant les lycées de bonne réputation. Avec elle, c’est une préparation dégradée aux exigences des études supérieures », écrit l’association. Pour la CGT, le ministre « enfonce le clou du controle continu ».

APHG