Print Friendly, PDF & Email

« La rentrée se fera sous un jour particulier, avec des personnels et des élèves ayant pu être éprouvés par l’épidémie, avec des différences accrues de niveaux scolaires, des publics déjà fragiles, notamment en éducation prioritaire, en LP, dans les territoires ruraux, particulièrement touchés par les conditions d’une scolarité dégradée. Afin d’éviter des conséquences durables de ce phénomène et ne pas risquer d’obérer le devenir de ces jeunes, il est nécessaire que des moyens exceptionnels soient attribués au système scolaire pour faire face à la situation consécutive à l’épidémie et au confinement », écrit une intersyndicale regroupant la Fsu, le Sgen Cfdt, Sud, le Snalc, le Sncl et l’Unsa éducation. « Nous réitérons donc notre demande d’un collectif budgétaire de nature à permettre d’abonder les moyens pour le service public d’éducation, assurer la présence d’équipes pluri professionnelles partout où les problèmes sont particulièrement criants, réduire les effectifs par classe et instaurer des groupes. Nous souhaitons en outre qu’une concertation puisse être ouverte suffisamment en amont de la rentrée pour examiner les différentes hypothèses liées au contexte sanitaire ».

Le courrier