Print Friendly, PDF & Email

« Les cours de religion me semblent être un des derniers bastions de la parole libre, où l’on peut se questionner et questionner les autres librement sans être jugé. Cela fait d’ailleurs partie intrinsèque des cours de religion, qui proposent tous à ma connaissance une réflexion philosophique en mettant au centre les questions de sens. L’approche originale proposée par ces religions permet de rendre concrètes et personnelles des questions universelles mais abstraites », écrit Antoine Gosset, un professeur belge dans le quotidien Le vif. Dans un pays où l’enseignement religieux est constitutionnel il s’inquiète d’une éventuelle disparition de l’heure de religion encore au programme. « Si l’on veut vivre aujourd’hui dans une société multiculturelle, « multicultuelle » et hétérogène, il faut accepter de mettre en avant le dialogue et les rapports entre toutes ces convictions. Les cours de religion le font depuis longtemps au travers d’une compétence commune à tous les cours de religion, pourquoi les supprimer?.. Il me semble aberrant de supprimer l’étude et l’interrogation des différentes convictions qui existent dans la société, dont les salles de classe ne sont jamais qu’une représentation miniature ».

Dans le vif