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Direction d’école

Directeurs d’école : Le ministre passe en force

En fin de réunion du groupe de travail direction, le 2 juillet, le ministère annonce la mise en place d’emplois fonctionnels de direction dans les écoles à décharge complète. C’est un changement complet du fonctionnement des grosses écoles qui est engagé. Pou rle Snuipp Fsu « une ligne rouge est franchie ».

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Directions d’école : La CGT dénonce le « coup de force » de Blanquer

Revenant sur la réunion le 2 juillet du groupe de travail direction, la Cgt dénonce la mise en place des emplois fonctionnels dans les écoles à décharge totale. « Ces emplois fonctionnels transformeraient les directeur?trices en supérieur?es hiérarchiques des enseignant·es. Ils se feront selon un détachement, une grille salariale annoncée comme « très avantageuse », avec des missions et des contrats limités dans le temps et renouvelables… Si dans un premier temps il n’y aura pas d’obligation pour les collègues en poste d’accepter ce statut, les futurs personnels recrutés sur ces directions y seront soumis. En passant en force à la veille des vacances et après 18 mois compliqués pour l’École, le ministre Blanquer souhaite ainsi éviter la mobilisation des personnels », écrit la Cgt. « Le mal-être des directeur·trices ne vient pas de l’absence de statut et de pouvoirs, mais bien d’un manque de temps, d’un manque de personnels administratifs statutaires pour les aider et d’une surcharge récurrente de travail ».

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Direction d’école : Une intersyndicale mobilisera à la rentrée

Après l’annonce le 2 juillet d’emplois fonctionnels de direction dans les écoles à décharge totale, le Snuipp Fsu, FO, la CGT Education et Sud réagissent dans un communiqué commun. « Les organisations SNUipp-FSU, SNUDI-FO, CGT Educ’Action et Sud Education jugent inacceptable ce qui mettrait à mal la place centrale du conseil des maîtresses et maîtres animés par les directrices et directeurs, lieu de débats et de démocratie au sein des écoles. Les personnels des écoles n’ont pas besoin de hiérarchie dans l’école, mais de renforcer le collectif pédagogique. Elles engageront à la rentrée une mobilisation avec les personnels pour faire échec à ce projet et faire valoir les réelles revendications des personnels pour la direction d’école : une augmentation des décharges, l’allègement des tâches inutiles et chronophages et la mise en place d’une aide administrative pérenne et statutaire dans les écoles ».

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Politique ministérielle

Bac : Des résultats dans le brouillard

Comment interpréter les résultats du bac 2021 ? D’abord donner les nombres : 90.5% de reçus, 95% en général, 89% en technologique et 82% en professionnel. Mais que leur faire dire ? On peut noter l’écart croissant entre enseignement général et professionnel. Surtout, pour la troisième année consécutive le bac subit des désordres et des aménagements qui en faussent le sens. Est-ce l’objectif recherché ? On nous a pris aussi le droit au bac.

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Près de 300 postes non pourvus aux concours du second degré

Les déclarations sur la revalorisation ne suffisent pas. Cette année encore, l’Education nationale n’a pas réussi à remplir tous les postes proposés aux concours externes de certifiés et de professeurs de lycée professionnel (PLP). Si le nombre de postes non couverts est moins important qu’en 2020, la décrue s’amplifie du coté des candidatures. On a là une dynamique inquiétante.

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Revalorisation : Nouveaux scénarios et nouvelles propositions

Que restera t-il du Grenelle ? Les groupes de travail ont terminé cette semaine leurs travaux. Le ministère propose deux nouveaux scénarios (que vous trouverez ci dessous) qui saupoudrent davantage la revalorisation envisagée par le ministère. Il prépare de nouvelles mesures sur le remplacement et la mise en place de chargés de mission dans les établissements. Le Grenelle aura surtout servi à justifier l’évolution du métier voulue par JM BLanquer.

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Adieu, l’année des désillusions ?

Cette année scolaire qui se termine laisse les enseignants épuisés. Dans cette grosse fatigue il y a l’usure de mois de stress au fur et à mesure des évolutions de la crise sanitaire avec toutes les retombées sur le métier. Mais il y a aussi la démoralisation liée aux ultimes désillusions envers l’institution ou du moins ceux qui la dirigent. Alors que 2019-2020 avait été l’année d’une remarquable résilience, 2020-2021 est une année de cauchemar prolongé et de désillusions. Quelle trace en restera t-il ?

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Une « charte de l’éducation » proposée au Sénat

Rédigée par trois sénateurs, une proposition de résolution pour doter la France d’une charte de l’éducation est déposée au Sénat. Il s’agit d’adosser à la constitution ce texte, officiellement pour donner toute son importance à l’éducation. En réalité, inspirée par le lobby « Vers le haut », la charte tente d’inscrire dans la constitution la vision libérale du système éducatif portée par ses auteurs.

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Le Snes dénonce le soutien accordé à l’association Le choix de l’école

« Voici donc qu’après avoir envoyé à plus de 2 300 collègues contractue·le·s en CDD un courrier leur signifiant qu’ « en raison du nombre d’agents titulaires affectés à la rentrée scolaire prochaine, [il n’était]malheureusement pas en mesure, à ce jour, de [leur] proposer un renouvellement de contrat », le représentant du Ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports dans l’académie de Créteil vient dispenser la bonne parole auprès de jeunes diplômé·e·s, recruté·e·s en tant que contractuel·le·s et accompagné·e·s par Le Choix de l’école, qui commenceront pour certain·e·s à enseigner dans les collèges de l’éducation prioritaire en septembre prochain », crit le Snes Seine Saint Denis. Ancien Teach for France, l’association Le choix de l’école envoie de jeunes contractuels formatés par ses soins dans les collèges. Elle revendique déjà 35 000 élèves de 136 collèges franciliens. On retrouve dans cette association les mêmes fonds et souvent les mêmes personnalités que dans Vers en haut : Laurent Bigorgne, Claude Bébéar (Axa), les groupes Total , Edf, Société générale, Axa. « Cette « Université d’été » est à l’image du projet du Choix de l’école : sous couvert d’un discours généreux en faveur des élèves des quartiers populaires, il s’agit en réalité d’une opération destinée à privatiser le recrutement et la formation des enseignant·e·s des établissements scolaires publics. Ce faisant, l’Éducation nationale cautionne donc une sélection basée sur la reconnaissance d’aptitudes individuelles qui viennent désormais se substituer aux critères habituels de recrutement des enseignant·e·s de l’école publique, à savoir les qualités scientifiques et pédagogiques. En effet, Le Choix de l’école, qui met en avant l’ « innovation », l’ « ouverture d’esprit », l’ « humilité » et le « goût du collectif »,toutes « compétences » qui appartiennent à la rhétorique managériale, tient un discours qui laisse à penser qu’on peut former un·e enseignant·e en quelques semaines seulement. Par ailleurs, l’État accepte de confier l’accompagnement des contractuel·le·s issu·e·s de ce programme à des tuteur·rice·s qui sont choisi·e·s pa rl’association, préparant ainsi la délégation de la formation des enseignant·e·s du public à des organismes privés ».

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L’instruction en famille interdite sauf dérogation

L’Assemblée nationale a adopté le 1er juillet l’article 21 de la loi séparatisme rendant la scolarisation obligatoire sauf dérogation. Cet article pourrait être soumis au Conseil constitutionnel et si nécessaire à la Cour européenne des droits de l’Homme tant ses fondements semblent fragiles.

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Inégalités : Terra Nova dénonce le corporatisme enseignant

Qu’est ce qui alimente les inégalités territoriales de réussite scolaire ? Le corporatisme enseignant, estime le géographe Jacques Lévy dans un rapport publié par Terra Nova. Sans surprise, J Lévy détruit l’idée que les zones rurales seraient défavorisées sur le plan scolaire, idée utilisée par le ministère pour revenir sur les crédits affectés aux Rep. Pour expliquer les inégalités bien réelles de réussite scolaire, J Lévy évoque un facteur ayant « un impact catastrophique : le corporatisme enseignant ». « La protection généreuse offerte par la puissance publique à ces catégories a conduit leurs organisations représentatives à revendiquer et obtenir davantage : toute réforme qui risque de différencier les situations des membres de la corporation doit être rejetée ; toute action gouvernementale décidée sans l’accord préalable des organisations corporatives doit être annulée ; le ministère ne doit pas viser à la production d’un bien public mais d’abord à défendre les intérêts des personnels… D’une part, les évolutions vers un suivi individuel des élèves sont systématiquement refusées, ou ignorées par la plus grande part du monde enseignant. Or, un large consensus reconnaît que c’est le seul moyen pour aider efficacement les élèves en difficulté… D’autre part, les syndicats d’enseignants les plus puissants s’accrochent au « Mouvement » qui fait que ce sont les « points » accumulés par les enseignants en fonction surtout de leur ancienneté dans un poste, qui leur permettent de choisir un établissement plutôt qu’un autre. Or, tant que le collectif éducatif déjà en place ne peut se renforcer et s’enrichir en sélectionnant lui-même, sur candidature, les nouveaux collègues, la constitution d’une équipe compétente, motivée et cohérente demeure hors de portée ». On retrouve là deux idées classiques du nouveau management public. Il vaut mieux laisser la hiérarchie locale recruter les enseignants. Problème : là où c’est mis en pratique on observe un déficit d’enseignants et de chefs d’établissement. Et on ne voit pas d’effet sur le niveau des élèves sauf à croire les résultats des tests. En France, les directions du privé sous contrat a ce pouvoir de choix des enseignants. Or toutes les études montrent que ces établissements ont une plus value plus faible que celle des établissements publics. Quant au suivi personnalisé des élèves, le bourrage des classes semble le rendre plus difficile que l’action syndicale…

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Melle : Nouvelle victoire en justice selon Sud Education

« Mobilisés au moment de la passation des premières épreuves d’E3C en janvier 2020, trois enseignants du lycée Desfontaines de Melle (79) avaient été suspendus à titre conservatoire pour 4 mois le 10 mars 2020. A la stupéfaction générale, le rectorat de Poitiers avait pris une mesure inédite dans l’Éducation nationale le 18 juin 2020 en décidant de prolonger cette suspension de 4 mois supplémentaires », rappelle Sud Education. « Cet arrêté de prolongation de suspension a fait l’objet d’un recours devant le tribunal administratif de Poitiers qui a statué le 29 juin sur son annulation, estimant que nos collègues « auraient dû être réintégrés dans leurs fonctions » à l’issue des 4 mois de suspension… C’est la troisième fois en 6 mois que la justice rappelle au rectorat de Poitiers et au ministère que l’arbitraire ne peut régner en matière de répression : le 22 décembre, le tribunal administratif de Poitiers a suspendu, lors d’une procédure en référé, la décision de sanction concernant Sylvie Contini, à savoir un déplacement d’office ; le 22 avril, le Conseil d’Etat a refusé d’admettre le pourvoi en cassation du ministère contre ce référé ; le 29 juin, le tribunal administratif de Poitiers annule la prolongation de suspension décidée le 18 juin ».

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Blanquer : La vaccination des enseignants toujours « sur la table »

Interrogé le 8 juillet sur LCI, JM Blanquer est revenu sur le bac et l’évaluation au controle continu et sur la vaccination des enseignants et les élèves. Aucune mesure de vaccination ou d’équipement des établissements ne semble être anticipée pour la rentrée. Quant au bac le ministre reconnait les effets inégalitaires du controle continu et annonce une surveillance de l’évaluation des enseignants.

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Guyane : 10 000 enfants en refus de scolarisation

Selon un rapport publié par la Défenseure des droits et l’Unicef, 10 000 enfants ne sont pas scolarisés en Guyane. Le rapport signale des « refus de guichet » pour ces enfants, certains étant le fait des vigiles qui empêchent l’accès au Casnav. D’autres difficultés existent dans le département : une population très pauvre, en forte croissance, souvent non francophone (70% des enfants), des infrastructures scolaires insuffisantes générant de grands trajets alors que les écoles n’ont ni internat ni cantine. Si le rapport décrit assez bien la situation, les recommandations restent très floues. Rappelons que le ministre a créé en janvier 3 capes spéciaux guyanais pour l’anglais, les lettres et les maths.

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Les Inspé inquiètes de l’attractivité du nouveau master MEEF

« Au-delà de l’attractivité du métier, c’est l’attractivité du master MEEF qui est en jeu. Le Réseau des INSPÉ considère aujourd’hui que toutes les incertitudes liées à la mise en oeuvre de la réforme conduisent à une rentrée très incertaine dans les INSPÉ. Plus largement, ces incertitudes auront pour conséquence de rendre illisibles les parcours vers les métiers d’enseignants ou de CPE pour les premiers concernés, les étudiants », écrit le Réseau des Inspé. Pour lui, « les conditions pour atteindre l’objectif d’une meilleure professionnalisation ne sont à ce jour pas réunies ». Le Réseau pointe trois problèmes : « Une 2ème année trop lourde pour les étudiants avec une alternance majoritairement placée en M2 S3-S4; des répercussions RH non maîtrisées concernant les mises en stage, l’identification des tuteurs nécessaires ou les difficultés à libérer des enseignants exerçant en école ou EPLE pour intervenir dans les masters MEEF, problématiques partagées avec les rectorats; un modèle économique qui n’a fait l’objet d’aucune discussion au niveau national ».

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Le libéralisme peut-il imposer la mixité sociale ?

C’est la question que pose la proposition de loi déposée par la députée LREM Fiona Lazaar. Cette proposition de loi « visant à sceller le pacte républicain en renforçant l’égalité des chances » veut lutter pour la mixité sociale dans les établissements scolaires. Un colloque du Cnesco a montré que le problème est réel et urgent tant le système éducatif français se déchire entre établissements socialement peu différenciés. Le problème ce sont les moyens utilisés pour réaliser cette mixité.

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Davantage d’opinions défavorables pour JM BLanquer

Les bugs du bac ne réussissent pas à JM BLanquer. Le sondage mensuel IFOP Paris Match Sud Radio sur les personnalités politiques montre un net décrochage de sa quote de popularité. Il passe du 14ème au 22ème rang et de 41 à 37% d’opinions favorables. Et à 38% d’opinions défavorables. Le ministre est maintenant apprécié davantage à droite que dans l’électorat LREM. Il est populaire auprès des plus de 50 ans. Son score le plus bas est chez les parents d’élèves.

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Rentrée

Rattrapage post covid : Les demi vérités de JM Blanquer

JM Blanquer va t-il prendre à bras le corps la question du niveau des élèves et du nécessaire rattrapage après les deux années de covid ? Sur France Info, le 1er juillet, le ministre a donné cette impression multipliant les annonces de postes pour créer des petits groupes d’accompagnement des élèves. Si cela satisfait l’opinion publique, les professionnels décryptent vite qu’il ne s’agit que de demi-vérités.

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Rentrée : Un protocole publié dans quelques jours

« Dans quelques jours on publiera un protocole sanitaire qui prévoira des degrés de réactions en fonction de la circulation du virus », explique JM Blanquer dans un entretien accordé au Midi Libre le 7 juillet. « De nouveau on va utiliser cette méthodologie (de l’an dernier). On la réactualisera en tenant compte des éléments nouveaux fin août. En fonction de la situation on pourra dire les types de mesures que nous prendrons ». Interrogé le 6 le ministère de la santé n’a pas confirmé avoir commandé des autotests pour la rentrée scolaire. Le ministère va t-il prendre en compte l’arrivée des variants plus contagieux notamment pour les jeunes ?

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Des auto tests à la rentrée ?

Alors que la courbe du taux d’incidence augmente à nouveau et que le ministre de la santé alarme sur une possible 4ème vague dans un mois du fait des nouveaux variants, le député G Leseul (PS) a interpellé O Véran le 6 juillet sur les auto tests en milieu scolaire. « Avez vous travailler avec le ministre de l’éducation nationale sur ce sujet ? Des commandes ont-elles été passées ? », demande t-il. « Il est question d’un plan pour la rentrée scolaire », répond O Véran. La réponse est floue.

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Métier enseignant

OCDE : Satisfaire les enseignants pour faire réussir les élèves…

« La satisfaction personnelle des enseignants influe sur la performance des élèves ». On aurait pu l’écrire mais c’est l’OCDE qui l’assure, preuves à l’appui, dans un nouveau numéro de « L’enseignement à la loupe ». L’organisation donne d’autres pistes pour stimuler les élèves…

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Les enseignants ont une géographie

Nous ne dirons rien de vos destinations de vacances ! Mais la Géographie de l’école nous dit beaucoup de choses sur les territoires des enseignants. Si l’éducation est nationale, tous les territoires de la République ne sont pas appréciés des enseignants de la même façon. Dans un métier où la seule vraie récompense avec l’ancienneté est la possibilité de choisir son établissement, la Géographie de l’école dessine les territoires des jeunes et des vieux professeurs.

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Quand les enseignants claquent la porte…

« Ce serait une erreur de considérer que les enseignants qui démissionnent sont plus insatisfaits que d’autres : ils ont simplement plus d’opportunités pour partir (une diversité de ressources les caractérise) et parfois, un événement déclencheur : une situation d’humiliation avec un inspecteur, la mort d’un proche qui les conduit à réinterroger le sens de ce qu’une partie d’entre eux décrivent comme une descente aux enfers ou une expérience de harcèlement moral avec un membre de l’encadrement ». Sandrine Garcia (IREDU), dans Le vie des idées, fait le point sur les démissions d’enseignants en s’appuyant sur une approche ethnographique. Elle établit le lien entre la Nouvelle Gestion Publique et ces départs.  » La force idéologique de la NGP est de transformer en objectifs des valeurs propres au service public et auxquelles sont socialisés ses agents, comme, dans l’Éducation Nationale, la réduction des inégalités, transformées en indicateurs qui doivent se concilier avec la réduction des dépenses publiques », écrit-elle. Elle en donne des exemples avec l’augmentation généralisée de la taille des classes qui se traduit dans le 1er degré par des classes multi niveaux, par l’exigence d’une pédagogie différenciée dans ces conditions ou l’inclusion du handicap sans moyens supplémentaires. Conclusion :  » Le contexte de chômage, de précarisation de l’emploi, etc., n’autorise pas à penser comme l’expression d’un bien-être au travail le faible nombre de démissions. Ce bien-être est réel pour une partie d’entre eux, mais beaucoup d’autres luttent avant tout pour « tenir » face à la dégradation des conditions de travail. »

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La salle des profs , un lieu à inventer ?

« Triste, froide, vieillotte, austère, déprimante » : selon une étude de Solenne Jégo et Colette Ranély Vergé-Dépré (Inspe), voici comment les enseignants de Martinique définissent leur salle des profs. Pour les deux autrices, géographes, la salle des profs est un « tiers lieu » qui reste à inventer. 76% pensent que l’aménagement peut y être amélioré, 63% qu’il est peu propice au développement de pratiques collaboratives. 40% jugent l’espace pas assez agréable et fonctionnel. Est notamment citée son insonorisation insuffisante. Pour les autrices, cet état de fait nuit au développement du travail d’équipe que l’institution attend des enseignants.

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Salaires : Les fonctionnaires auront presque rien

Quand le gouvernement met les enseignants en exemple de profession revalorisée dans la fonction publique, on sait d’emblée que la politique salariale de 2022 va rester coincée sur l’austérité. Le gouvernement a présenté au conseil des ministres du 7 juillet sa politique salariale pour l’année prochaine.  » Certaines professions ont fait l’objet d’une attention particulière grâce à des mesures de revalorisation sans précédent », écrit – sans rire – le procès verbal en citant « la prime d’attractivité de 100 euros pour les enseignants en début de carrière ou la revalorisation de 120 euros pour les gardiens de la paix ». La première, on le sait ne concerne que les tout premiers échelons , une infime minorité des enseignants.

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Quelles aides en cas de mutation ?

« De nombreuses aides financières ou matérielles sont proposées aux enseignants qui déménagent à l’occasion d’une mutation. Ces aides sont gérées notamment par les services sociaux du rectorat ou de la DSDEN, par les sections régionales d’action sociale ou par d’autres organismes, comme la MGEN », écrit Julien Delmas sur son blog. Il détaille cela à la perfection .

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Une prime pour l’accueil des enfants des personnels soignants

Un décret, publié au JO du 2 juillet, créé une indemnité journalière versée aux agents publics relevant du ministère de l’éducation nationale (public et privé sous contrat) qui ont participé à l’accueil des enfants des personnels indispensables à la gestion de l’épidémie de covid-19 entre les 6 et 10 avril 2021 et entre les 26 et 30 avril 2021. L’indemnité est de 75€ brut par jour. Elle peut être payée par demi journée.

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La prime Rep+ au BO

Le BO du 1er juillet précise les critères d’attribution de la part modulable de la prime de Rep+. La part variable est donnée par école ou établissement.

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