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« Prendre les enfants tels qu’ils sont… Et, surtout, sans s’occuper de ce qui leur manque et sans chercher à le leur rendre de force. Ce désir, faussement généreux, et qui est toujours celui de notre actuel ministre, est peut-être l’un des plus graves reproches que l’on puisse faire à l’école depuis toujours », écrit E Charmeux sur son blog. Elle s’en explique. « Travailler sur les manques et autres « fautes » des élèves est une triple sottise : c’est culpabiliser ceux-ci, sans aucun profit par ailleurs, puisque la culpabilité occupe dès lors toutes leurs pensées, les empêchant d’entendre ce qu »on leur propose ; c’est se focaliser sur le négatif, en oubliant tout leur potentiel positif, et les empêcher de se prendre en mains pour repartir sur d’autres bases ; c’est, incontestablement, une savante entreprise de démoralisation pour eux, en leur envoyant une image négative d’eux-mêmes ».

Sur son blog