Print Friendly, PDF & Email

Politique ministérielle

L’Institut Montaigne entre bilan et avenir de l’Education nationale

Plus qu’un bilan des années Macron, « le grand décryptage » que vient de publier par l’Institut Montaigne annonce l’avenir de l’éducation nationale si l’équipe actuelle reste en place en 2022. On y lit la réforme de l’affectation des enseignants, le développement de leur évaluation, la fin du collège unique et une réforme profonde du lycée professionnel. Toutes idées qui perfusent du Grenelle de l’Education vers l’avenir…

Lisez l’article…

« Rebond » de l’école primaire : JM Blanquer en campagne sur son bilan

A quelques mois de l’élection présidentielle, JM Blanquer a commencé, dans Le Figaro du 18 juillet, à faire campagne sur son bilan. Il parle de « résultats du dédoublement en éducation prioritaire très encourageants » et annonce même « un rebond de l’école primaire ». On aimerait bien lui donner raison. Mais les données mêmes de son ministère montrent une réalité bien différente.

Lisez l’article…

Rentrée : Le bilan bidon de JM Blanquer

Ne cherchez pas d’annonces dans la conférence de rentrée de JM Blanquer. Alors que traditionnellement, cette conférence dévoile des projets et des décisions, JM Blanquer n’avait pas grand chose à dire en ce domaine le 26 août et semble avoir déjà tourné la page. Devant les médias, il s’est livré à une campagne d’autopromotion, prenant parfois des libertés énormes avec la vérité. Un bel effort tout de suite contrarié par les reproches faits à la presse de trop écouter les syndicats. On ne se refait pas…

Lisez l’article…

Budget : Quand le Covid accélère la gestion de l’éducation nationale

Le Covid 19 a t-il augmenté ou allégé les dépenses de l’Education nationale ? Le rapport Longuet sur l’exécution du budget 2020 apporte des éléments. Le Covid a bien sur entrainé des dépenses imprévues. Ainsi le ministère a recruté 1360 ETP dans le premier degré et 80 dans le second degré qui n’étaient pas prévus. Il y a eu aussi 348 AED. Le dispositif vacances apprenantes a couté 30 millions et la prime covid 15 millions. Enfin 29 millions ont été dépensés pour du matériel sanitaire. Mais le Covid a aussi fait faire des économies. Et même des bonds dans la gestion. Ainsi les dépenses de concours et examens ont diminué de moitié. Les dépenses en heures supplémentaires effectives ont diminué de 34 millions. Et le ministère s’est retrouvé incapable de traiter tous les avancements sur 2020 générant 25 millions d’économies . Mais le sénateur Longuet insiste surtout sur l’occasion suscitée par le Covid pour remplacer des recrutements par des heures supplémentaires. L’équivalent de 29 600 postes a été économisé en 2020. Pour 2021 il attend un million d’heures supplémentaires, soit 60 000 postes. Pour lui le ministère doit continuer à anticiper avec ces heures supplémentaires la baisse démographique.

Lisez l’article…

Le rectorat de Toulouse ferme une école Steiner

« Les services de l’inspection académique des Hautes Pyrénées ont écrit aux parents des élèves pour les informer de l’obligation de re-scolariser leurs enfants dans un établissement public ou privé ». Cette décision vise l’école Steiner « Les boutons d’or » de Bagnères de Bigorre. Interrogé par le Café pédagogique, le rectorat de Toulouse fait part de « la persistance de manquements administratifs et pédagogiques » malgré des « mises en demeure ». Cette école, d’une soixantaine d’élèves allant de la maternelle au CM2, se réclame expressément de la « pédagogie Steiner-Waldorf ». Elle était sur la sellette depuis plusieurs mois. En février 2021 le Snuipp local avait adopté une motion appelant au controle de l’école. Selon l’Unadfi, plusieurs controles du rectorat en 2020 montrent des manquements graves : absence d’enseignement des sciences « pour éviter de donner aux élèves une vision trop matérialiste », absence aussi de l’enseignement de l’histoire, absence de production d’écrits.

Lisez l’article…

L’instruction en famille soumise à autorisation

Le Conseil constitutionnel a validé l’interdiction de l’instruction en famille le 13 août. Pour le Conseil constitutionnel,  » l’article 4 de la loi du 28 mars 1882 n’a fait de l’instruction en famille qu’une modalité de mise en œuvre de l’instruction obligatoire. Il n’a ainsi pas fait de l’instruction en famille une composante du principe fondamental reconnu par les lois de la République de la liberté de l’enseignement. Dès lors, le grief tiré de la méconnaissance de la liberté d’enseignement ne peut qu’être écarté ». La loi prévoit l’instruction obligatoire à partir de 3 ans est donnée dans des écoles publiques ou privées et, par dérogation, en famille par les parents ou par toute personne de leur choix sur autorisation délivrée par l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation. Cette autorisation est accordée soit en raison de l’état de santé de l’enfant ou de son handicap, soit en raison de la pratique d’activités sportives ou artistiques intensives, soit en raison de l’itinérance de la famille en France ou de l’éloignement géographique de tout établissement scolaire public. Elles prévoient également que cette autorisation est accordée en raison de l’existence d’une situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif après vérification des capacités de la famille à instruire l’enfant. Une dérogation à la loi est prévue pour deux ans pour les enfants pratiquent déjà l’instruction en famille.

Lisez l’article…

La rentrée vue par les syndicats

Le Snuipp veut des aménagements du protocole sanitaire

« Le protocole ne tient pas compte du taux d’incidence ». Pour le Snuipp-Fsu, premier syndicat du premier degré, qui tenait le 24 août sa conférence de presse de rentrée, la question sanitaire est la plus urgente. Il demande des adaptations locales et aussi des campagnes de tests et du matériel pour mieux aérer les salles. Le syndicat dresse un tout autre bilan du ministère Blanquer que l’Institut Montaigne. Il relève l’insuffisance de la revalorisation, le renforcement des inégalités sociales à l’école malgré les dédoublements, l’autoritarisme ministériel clairement lisible dans la réforme des directions d’école.

Lisez l’article…

Le bilan très critique de JM Blanquer par le Se-Unsa

« Personne ne supporte plus d’entendre le ministre se féliciter de sa politique… Ca va pour la gestion de l’épidémie mais aussi pour les réformes pédagogiques et catégorielles ». Le 25 août, Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa, a dressé un bilan très critique des 4 années de ministère Blanquer. Le syndicat demande des recrutements et du matériel pour faire face à la crise sanitaire. Il est déçu de la mise en place des professeurs référents en lycée. Il demande une revalorisation plus élargie. Pour autant, le Se-Unsa souhaite de vrais établissements dans le 1er degré.

Lisez l’article…

La CGT dénonce une rentrée « dans l’inquiétude »

« Beaucoup d’autres questions restent tout de même en suspens », relève la Cgt Education à propos des mesures sanitaires. Le syndicat souligne que « Pour bon nombre de questions (ASA pour les personnels à risque ou garde d’enfant, stages pour les élèves de la voie professionnelle, sorties scolaires, personnels de l’éducation soumis à l’obligation vaccinale du fait de leurs fonctions) le ministère renvoie à la future parution de la FAQ ». Pour la CGT pour diminuer les risques de brassage des élèves il faut recruter pour encadrer les élèves.

Lisez l’article…

Une intersyndicale appelle à la grève le jeudi 23 septembre

Ce n’est pas seulement « la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire » que vise une intersyndicale réunissant la Fsu, la Cgt, FO et Sud. Mais globalement le manque de moyens alors que l’école est menacée par la pandémie.  » Alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public », écrit l’intersyndicale qui réclame des postes d’enseignants, de CPE, AED, AESH, PsyEN et Rased. « Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise ». L’intersyndicale appelle à la grève le jeudi 23 septembre.

Lisez l’article…

Covid

Rentrée à risque avec le niveau 2

« La rentrée la plus normale possible ». Dans le Journal du Dimanche, JM Blanquer annonce que la rentrée se fera en métropole au niveau 2, c’est à dire un niveau allégé par rapport à juin dernier. Le ministre revient en arrière sur l’éviction des élèves non vaccinés où la procédure reposera sur une déclaration des parents. Le cas des élèves de 6ème reste flou. Il promet de soutenir financièrement les collectivités locales qui équiperont de capteurs de Co2 les classes.

Lisez l’article…

La rentrée se fera avec un protocole plutôt allégé

« C’est notre boussole de maintenir ouvert l’ensemble du système scolaire ». JM Blanquer a présenté le 28 juillet le protocole sanitaire qui s’appliquera à la rentrée. Selon le niveau de l’épidémie 4 scénarios sont envisagés, le plus élevé correspondant à ce qui était en place au printemps 2021. Malgré le variant indien, beaucoup plus contagieux, l’Education nationale n’envisage qu’une mesure nouvelle : la mise en place dès la rentrée de centres de vaccination dans les établissements. Les chefs d’établissement devront gérer l’administratif. Le protocole va plutôt dans le sens de l’allègement des consignes, à contre courant de la 4ème vague.

Lisez l’article…

Covid : Le niveau 2 partout en métropole

Quand Marseille a un taux d’incidence de 683, Montpellier de 515 et Clermont-Ferrand de 99, peut-on raisonnablement appliquer le même protocole sanitaire dans toute la métropole ? Evidemment non. C’est pourtant le choix fait par le ministère le 25 août pour la métropole. Le ministère se défile aussi sur l’achat de capteurs de Co2. Par contre il annonce l’embauche de 700 assistants d’éducation, notamment pour organiser la vaccination des élèves.

Lisez l’article…

La vaccination des enseignants en débat

Faut-il rendre obligatoire ou non la vaccination des enseignants et des élèves ? Le débat est lancé dans la majorité, sondage à l’appui. Le gouvernement tergiverse mais promet de « mettre le paquet » pour la vaccination des élèves. Pour les enseignants, il semble difficile de passer du refus de vacciner les enseignants en priorité à l’obligation vaccinale… Et on attend toujours le fameux protocole de rentrée promis pour début juillet…

Lisez l’article…

Vaccination : Blanquer à nouveau pris de court

Des « campagnes de vaccination spécifiques » auront lieu dans les collèges et les lycées à la rentrée. Cette annonce lancée par Emmanuel Macron le 12 juillet prend de court le ministre de l’éducation nationale qui, le 8 juillet, invitait à vacciner les élèves durant les vacances. Il doit aussi décider de la vaccination des enseignants. Et pour une fois anticiper ?

Lisez l’article…

Les directeurs et chefs d’établissement chargés des campagnes de vaccination

Modifié 26/07/2021 – Quelle sera la participation des directeurs d’école et des chefs d’établissement pour la mise en place de la vaccination des élèves dans les établissements ? La loi sanitaire adoptée le 25 juillet donne à penser qu’ils seront chargés de l’organisation administrative de ces opérations. Après une rédaction très explicite adoptée en 1ère lecture par l’Assemblée ( « Les directeurs des établissements d’enseignement scolaire et les personnes qu’ils désignent à cet effet peuvent avoir accès aux données relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées ainsi qu’à leur statut vaccinal. Ils peuvent procéder au traitement de ces données, aux seules fins de faciliter l’accès aux campagnes de vaccination organisées dans les établissements et d’organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus »), le texte définitif de la loi sanitaire est moins clair mais implique leur participation. Selon l’article 1ter, « Les organismes d’assurance maladie communiquent de manière hebdomadaire au directeur d’établissement d’enseignement scolaire les indicateurs en matière de contamination et de vaccination qui sont relatifs à la zone géographique dans laquelle leur établissement est situé afin de faciliter l’organisation des campagnes de vaccination dans les établissements d’enseignement scolaire ». Tout est flou dans ces quelques lignes. A commencer par « directeur d’établissement d’enseignement scolaire » : il semble que cela désigne aussi bien les directeurs d’école (qui ne sont pas des établissements) que les principaux et proviseurs. Mais ce sont surtout les « indicateurs » qui ne sont pas définis , peut-être pour ne pas alarmer l’opinion publique. Les seuls indicateurs qui peuvent intéresser les responsables d’écoles et établissement c’est bien le statut virologique et vaccinal des élèves. De là à penser que ce sont les « indicateurs » qui seront donnés…

Lisez l’article…

Les régions annoncent des capteurs de Co2 dans chaque lycée

« Nous avons financé sur nos propres crédits ces capteurs de CO2 et nous sommes en train d’avoir ces capteurs mobiles dans chaque lycée de France », annonce Carole Delga, présidente de Régions de France sur FranceTVinfo. « La sécurité sanitaire des lycéens, des enseignants et des personnels régionaux est notre priorité de cette rentrée. Sur la question financière, notamment de l’acquisition de capteurs de CO2 et les frais supplémentaires relatifs à la sécurité sanitaire, les Régions de France ont avancé l’argent. Cependant, nous sommes toujours en attente d’une réponse de la part du Gouvernement sur notre demande de compensation », déclare Régions de France. Les régions rappellent aussi leurs compétences en matière d’orientation, « La crise sanitaire n’a pas facilité la prise en main par les Régions de cette nouvelle mission. Et au regard de l’enjeu, la faiblesse des moyens transférés aux Régions -8 M€ par an- reste une difficulté. Mais elles y ont investi de manière volontariste sur leurs fonds propres et multiplient les actions.

Lisez l’article…

La rentrée reportée dans les Antilles

Avec des taux moyens d’incidence de 1885 en Guadeloupe et de 896 en Martinique , la décision de reporter la rentrée scolaire n’est pas surprenante. Le 23 août la rectrice de Guyane avait demandé, avec le préfet et les élus locaux, ce retrait. Le Conseil des ministres du 25 août a décidé de reporter au 13 septembre la rentrée. A ce jour le taux d’incidence des élèves (0 à 19 ans) est de 1055 en Guadeloupe et 896 en Martinique. ce report concerne aussi Saint Martin et Saint Barthelemy ainsi que les « zones rouges » de Guyane.

Lisez l’article…

Métier enseignant

La revalorisation 2022 étendue à 58% des enseignants

Finalement le ministre a choisi d’étendre la prime d’attractivité 2022 aux enseignants titulaires jusqu’au 9ème échelon, soit 58% des enseignants. C’est un net progrès par rapport à la revalorisation 2021 qui ne touchait que 31% des enseignants. Mais , comme l’enveloppe ne bouge pratiquement pas, s’il y a deux fois plus de bénéficiaires, le gain de chacun diminue d’autant…

Lisez l’article…

Salaire : La hausse était-elle vraiment au rendez-vous ?

« En 2019… le salaire moyen des enseignants… a augmenté de 1,2 % en euros constants ». Une nouvelle Note de la Depp met en avant une augmentation de salaire des enseignants, ceux-ci touchant en moyenne 2600 € nets par mois. Voilà deux affirmations qui méritent d’être décryptées et remises dans leur contexte.

Lisez l’article…

Nouvelle grille indiciaire pour les AESH

Un décret et un arrêté publiés au JO ce matin définissent une grille indiciaire pour les AESH. Il doit mettre fin aux inégalités de traitement existant quitte à entériner des réalités différentes. La progression dans les échelons est fixée à trois ans. Les AESH sont reclassés sur la grille selon le nombre de CDD ou de CDI qu’ils ont eu au 1er septembre 2021. Ceux qui bénéficiaient d’un indice supérieur à celui de la grille en conservent le bénéfice. La nouvelle grille va de l’échelon 359 à 505 (par comparaison la grille des PE va de 390 à 673). « Cette rémunération ne peut être inférieure au traitement indiciaire correspondant au SMIC ». Encore faudrait il que les AESH soient tous à temps complet…

Lisez l’article…

Bac : Les enseignants vont-ils perdre leur liberté pédagogique ?

La liberté pédagogique des enseignants en lycée est-elle menacée ? La prise en compte par le ministère, lors du CSE du 8 juillet, d’un amendement du Se-unsa sur l’évaluation du contrôle continu amène à poser la question. Le texte prévoit un travail en conseil d’enseignement et une validation en conseil pédagogique des évaluations du controle continu de 1ère et terminale. Le Se-Unsa estime que cette mise en commun protège les enseignants des pressions des parents et apporte de la cohérence à l’évaluation. Le Snes Fsu pense que c’est un grand pas vers le controle par les chefs d’établissement et une standardisation pédagogique. Ce qui est sur c’est que JM Blanquer a sauté sur l’occasion. Dans une lettre envoyée aux enseignants le 9 juillet, le ministre évoque « un cadre national d’évaluation complet ».

Lisez l’article…

L’éducation nationale gère mal les ruptures conventionnelles et le harcèlement

L’éducation nationale semble ne réussir ni à protéger ses agents ni à s’en séparer en de bons termes. C’est ce qui résulte du rapport annuel de la médiatrice de l’Education nationale, Catherine Becchetti-Bizot. Dans un contexte de très forte progression des saisines des médiateurs de l’Education nationale, elle attire l’attention sur le déficit de gestion des cas de harcèlement et sur les réticences de cette administration à user de la rupture conventionnelle.

Lisez l’article…

Bac : Les textes sur le contrôle continu publiés

Un décret et un arrêté publiés au J.O. du 28 juillet entérinent ce que le Café pédagogique avait annoncé de la réforme du bac. Le ministre installe un « vrai » contrôle continu à hauteur de 40% de la note finale. L’évaluation sera contrôlée par le conseil pédagogique. Il rétablit les options. Tout cela aura plusieurs conséquences. Le caractère local du bac est renforcé. Le retour des options a un impact sur le nombre des spécialités offertes dans les établissements.

Lisez l’article…

Des temps banalisés pour organiser le controle continu au bac

Une note de service publiée au BO du 29 juillet met en pratique les décisions ministérielles sur le controle continu au bac général et technologique. Le décret est paru au JO du 28 juillet. Un arrêté précise les modalités d’application. Ce sont ces textes qui sont traduits en instructions au BO. La note précise par exemple l’organisation du controle continu :  » La valeur certificative ainsi conférée à ces moyennes implique que l’équipe pédagogique conduise au préalable une réflexion au sein de chaque établissement, avec l’appui des inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux référents, afin de définir un projet d’évaluation… Cette réflexion permet d’élaborer au sein de chaque établissement un cadre réfléchi et organisé au sein de l’équipe pour l’évaluation des élèves, formalisé par un projet d’évaluation pour l’établissement partagé à l’échelle de la communauté éducative. Ce travail collégial aboutit à la définition de principes communs, garants de l’égalité entre les candidats, tout en conservant les marges d’autonomie indispensables pour respecter la progression pédagogique adaptée à chaque classe ou groupe d’élèves… Elle peut décrire les temps d’évaluation diagnostique mis en place en début de processus (début d’année scolaire, début de séquence) pour connaître le niveau de début des élèves.. Elle pose le cadre de l’évaluation sommative, mise en place en fin de processus (fin de séquence, fin d’année scolaire) pour attester des acquis de l’élève… Des temps banalisés en établissement sont spécifiquement consacrés à cette réflexion collective et à la définition du projet d’évaluation. Pour engager cette dynamique, à la rentrée scolaire 2021, deux demi-journées sont libérées par établissement pour les travaux des conseils d’enseignement. Dans les établissements publics d’enseignement, le cadre, une fois défini dans les conseils d’enseignement, est validé par le conseil pédagogique prévu à l’article L.421-5 du Code de l’éducation, puis présenté au conseil d’administration ». La note précise aussi les coefficients pour toutes les épreuves.

Lisez l’article…

Une note de service sur le professeur référent élève

Le BO du 26 août définit la fonction du nouveau professeur référent élève (PRE). « Les professeurs référents peuvent exercer leurs missions en complément de celles des professeurs principaux, ou peuvent s’y substituer. Ils peuvent être mis en place uniquement au niveau de la classe de première, uniquement à celui de la classe de terminale, ou aux deux niveaux.. Ce dispositif est soumis au conseil d’administration… Le professeur référent encadre un groupe de 12 à 18 élèves. Il suit le parcours individuel de chaque élève du groupe qui lui est confié : sa scolarité comme son projet d’orientation. Il propose conseil et tutorat à ces élèves, et pose des jalons d’accompagnement individualisé ». Leur mis een place se fait à cout constant par le ministère.

Lisez l’article…

Des « référents de groupe d’élèves » en lycée

Un décret publié au JO du 20 juillet crée  » Le professeur référent de groupe d’élèves » en première et terminale « en l’absence de professeur principal ». Il  » assure un suivi individualisé renforcé des élèves dont il a la charge » et  » expose au conseil de classe les résultats obtenus par les élèves dont il a la charge et présente ses observations sur les conseils en orientation formulés par l’équipe en ce qui les concerne ». Il est désigné par le chef d’établissement et perçoit une indemnité de suivi et d’orientation. Cette création reconnait le problème créé par la réforme du lycée. En cherchant à optimiser le nombre d’élèves par professeur, elle a supprimé le groupe classe et tout le travail de suivi des élèves que faisait le professeur principal. La création de ce professeur référent est un pis aller pour ne pas revenir sur les économies générées par la réforme. Ce nouveau référent participe aussi à la multiplication des référents dans les lycées, donnant ainsi au chef d’établissement des moyens pour piloter les enseignants et récompenser « le mérite ».

Lisez l’article…

L’ISOE adaptée aux professeurs référents de lycée

Un décret publié le 22 août étend le bénéfice de la part modulable de l’ISOE aux professeurs référents créés récemment par JM Blanquer. Mais cette création est faite à coût constant comme l’explique le JO. « La part modulable est allouée aux personnels enseignants désignés à l’article 1er qui assurent les fonctions de professeur principal ou de professeur référent définies à l’article D. 421-49-1 du code de l’éducation. L’attribution de cette part est liée à l’exercice effectif de ces fonctions. Une seule part modulable de professeur principal est allouée par division. Toutefois, dans les divisions de terminale des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées professionnels, deux professeurs principaux par division perçoivent chacun une part modulable. En outre, dans les divisions du cycle terminal des lycées d’enseignement général et technologique, à chaque part modulable de professeur principal peuvent être substituées deux parts modulables de professeur référent. Dans ce cas, le montant total des parts modulables attribuées au titre d’une année scolaire au sein d’un établissement ne peut excéder un plafond correspondant à la somme des parts modulables susceptibles d’être attribuées aux professeurs principaux au regard du nombre de divisions de cycle terminal au sein de cet établissement. Enfin, dans les établissements où l’exercice des fonctions mentionnées au premier alinéa du présent article comporte des difficultés particulières tenant à l’environnement socio-économique et culturel de l’établissement, deux professeurs par division perçoivent chacun une part modulable de professeur principal. Dans ce cas, le montant total des parts modulables attribuées aux professeurs principaux et aux professeurs référents au titre d’une année scolaire dans chaque division du cycle terminal ne peut excéder un plafond correspondant à la somme des parts modulables susceptibles d’être attribuées aux professeurs principaux au regard du nombre de divisions de cycle terminal au sein de ces établissements. La liste de ces établissements est fixée par le ministre chargé de l’éducation nationale et le ministre chargé du budget ». Le montant de la part modulable est fixée ainsi : en première et terminale, professeur principal : 906,24€ et professeur référent de groupe d’élèves (PRE) : 453.12€.

Lisez l’article…

Le ministère publie une Charte des pratiques de pilotage des EPLE

« Dans le contexte des réflexions et des travaux menés dans le cadre du Grenelle de l’éducation et de l’agenda social avec le ministère, les représentants des personnels de direction ont exprimé le besoin de préciser à la fois le périmètre des missions de l’EPLE et son cadre d’exercice, dans un schéma de gouvernance académique renouvelé. De ce point de vue, il s’agit de rappeler en quel sens les services académiques peuvent aider au pilotage des EPLE, dans une logique de confiance, de proximité, d’écoute et d’appui. Cet accompagnement doit également permettre d’améliorer les conditions de travail des personnels de direction et, par là-même, leur qualité de vie au travail. En ce sens, l’objet de cette charte – qui actualise la précédente datée de 2007 – est d’expliciter les missions de l’EPLE, ses modalités de pilotage et de fonctionnement en lien étroit avec les autorités académiques et l’ensemble des partenaires institutionnels constitutifs de son environnement ». Publiée au Bo du 26 août, la charte répond à des critiques des personnels de direction. Elle est signée de leurs 3 syndicats. La charte rappelle l’autonomie des EPLE. Elle promet une amélioration de l’environnement numérique de travail des directions et la régulation des flux d’enquêtes.

Lisez l’article…

Lycée : Les adaptations des spécialités

Le BO du 29 juillet a publié les adaptations du périmètre d’évaluation des épreuves de spécialité en maths, NSI, physique-chimie, SVT, SES,LLCER, STMG, ST2S, STL, STI2D, S2TMD, et arts. A noter des curiosités comme la suppression de l’explication des crises financières en SES…

Lisez l’article…

Passer à la hors classe

« Vous avez atteint l’échelon 9 et vous vous demandez comment se déroulera votre passage à la hors classe ? » Julien Delmas sur son blog ne prédit pas l’avenir mais apporte des informations pour comprendre le mécanisme. Il donne les éléments pour calculer son barème et explique comment sont définis les promus.

Lisez l’article…

La prime d’équipement informatique étendue à l’enseignement agricole

Un décret publié au JO du 20 août étend la prime informatique aux enseignants de l’enseignement agricole. Elle est versée, comme dans l’Education nationale, « aux enseignants titulaires et stagiaires qui exercent des missions d’enseignement, à l’exception des professeurs de la discipline de documentation ». Le montant annuel est précisé dans un arrêté : c’est le même qu’à l’éducation nationale.

Lisez l’article…

Concours : Modification de l’agrégation de maths

Un arrêté publié au Jo du 1er août modifie les épreuves de maths du concours externe de l’agrégation en ce qui concerne les épreuve d’admission. Cela prend effet immédiatement.

Lisez l’article…

Echanges avec l’étranger

Une note de service décrit les programmes et actions d’échanges et de formation à l’étranger pour les enseignants des premier et second degrés de l’enseignement public et privé, hors programme Erasmus+, organisés au niveau national pour l’année scolaire 2022-2023. Elle informe les enseignants des différents calendriers concernant les 6 programmes de mobilités proposés par la Délégation aux relations européennes, internationales et à la coopération (Dreic) en lien avec l’Inspection générale de l’éducation nationale, du sport et de la recherche (IGÉSR), la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (Ofaj), l’Office franco-allemand d’échanges universitaires (DAAD) et France Éducation international (FÉi).

Lisez l’article…

Une indemnité nouvelle pour le bac

Les enseignants qui participeront aux épreuves ponctuelles évaluant les candidats du hors contrat ou libres pour leurs épreuves continues seront indemnisés, annonce un décret du 8 août. Ils toucheront royalement 50€ pour 30 copies ou 25 euro par demi journée d’interrogation…

Lisez l’article…

Bac : L’Appep demande une commission d’enquête

« La session 2021 du baccalauréat clôt une année scolaire chaotique par un désastre institutionnel. La mascarade d’épreuve de philosophie, un «grand oral» inapproprié, des irrégularités en cascade et des dysfonctionnements techniques kafkaïens ont laissé les professeurs et tous les personnels de l’Éducation nationale indignés et accablés. Ils ont assisté, impuissants, à l’effondrement de l’institution républicaine qu’ils ont choisi de servir », écrit l’Appep, une des associations de professeur de philosophie. « Compte tenu de la gravité et de l’immensité du désastre de la session 2021 du baccalauréat, pour lesquelles on ne peut invoquer l’excuse d’un rodage technique, l’APPEP demande la création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d’établir les faits et les responsabilités. »

Lisez l’article…

Bac : 94% de reçus et ses suites…

A l’issue de la session de rattrapage 94% des candidats ont été reçus au bac. L’écart se creuse entre le bac général (98% de reçus), le technologique (94%) et le bac professionnel (87%). 83% d’une génération obtient le bac. Ces résultats interrogent sur ce qu’évalue réellement le bac. Ils pourraient avoir des conséquences budgétaires.

Lisez l’article…

Bac professionnel : Fiches d’évaluation

Le BO du 15 juillet publie des fiches d’évaluation pour les unités générales du bac professionnel à partir de 2022. Cela concerne le français, l’histoire-géo, les maths physique chimie, les langues, PSE et arts appliqués. Ainsi pour l’histoire-géo, une fiche de 4 pages avec de nombreux renseignements à porter pour chaque candidat.

Lisez l’article…