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La Cour des Comptes et les absences des enseignants

La Cour règle le compte des professeurs

Que faire pour améliorer les remplacements de courte durée dans le second degré ? Tout casser, répond la Cour des Comptes dans un nouveau rapport. Il suffit de revenir sur les obligations réglementaires de service en commençant par annualiser les services d’enseignement. Puis installer la bivalence, supprimer les accords PPCR et faire évaluer les enseignants par les chefs d’établissement pour qu’ils se plient aux besoins des établissements. Aurait-on pour autant résolu tous les problèmes quand on sait que la moitié des absences non remplacées viennent de demandes institutionnelles (jury, examens , formations etc.) et l’autre… du manque de remplaçants ? Sans doute pas. Mais ce missile lancé en début de campagne des présidentielles pourrait toucher sa cible. Même si JM Blanquer semble mettre peu de zèle à remettre en question la situation actuelle.

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Cour des Comptes : « Des solutions qui ne vont rien résoudre » pour les syndicats

Les solutions proposées par la Cour de Comptes pour faire face aux absences non remplacées sont elles viables ? Nous avons interrogé Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes Fsu, et Stéphane Crochet , secrétaire général du Se-Unsa. Quatre questions pour faire le tour du rapport de la Cour des Comptes.

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Covid

Le nouveau protocole dans la tourmente

Après le Snuipp Fsu, c’est au tour du Se-Unsa de demander au ministre « de revoir d’urgence » le nouveau protocole applicable dans le 1er degré. Les organisations du 2d degré pourraient leur emboiter le pas tant le taux d’incidence des collégiens et lycéens grimpe vite. La question devient politique. La 4ème étude ComCor réalisée par l’Institut Pasteur montre qu’avoir des enfants à la maison augmente le risque d’être malade, particulièrement si l’enfant est en maternelle ou en élémentaire. Interrogé à l’Assemblée le 30 novembre, JM Blanquer affirme que le nouveau protocole satisfait parents et enseignants…

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Covid : Le protocole modifié lundi ?

« Le Président de la République a décidé de convoquer un nouveau Conseil de défense et de sécurité sur la crise sanitaire pour voir s’il y a lieu de prendre des mesures complémentaires dès lundi en fin de matinée ». Cette annonce de Jean Castex, le 2 décembre, à Angoulême, clôt la partie de son discours consacrée à l’école. Juste avant, le premier ministre dit : « Je vous rappelle aussi que nous avons fait évoluer le protocole à l’Éducation nationale. Les chiffres que j’ai en montrent l’illustration puisque hier 6 154 classes étaient fermées, c’est-à-dire 1,16 % de toutes les classes, contre 9 500 vendredi dernier. 9 456 très précisément et 8 850 lundi. Donc, cela diminue. Néanmoins, la situation est ce que vous savez et en conséquence… » Le satisfecit ministériel montre que l’objectif du nouveau protocole était bien de faire baisser les fermetures de classe, pas le taux d’incidence dans les écoles. Celui-ci continue à monter en flèche au primaire, où il dépasse les plafonds des 3 dernières vagues, ni au collège, où il atteint le plafond de la 3ème vague et dépasse les deux autres. La presse médicale s’interroge sur la politique gouvernementale. « Le gouvernement laisse t-il filer l’épidémie à l’école » , s’interroge la revue Caducée. Elle relève qu’il ne sui ni les avis de l’académie des sciences ni ceux du Haut Conseil de Santé publique. Finalement Caducée se demande si le gouvernement ne suit pas la théorie de l’immunité naturelle défendue par la Société française de pédiatrie. Une théorie qui expose les enfants au risque du covid long. « Laisser filer l’épidémie à l’école est-il éthique ? » demande Caducée.

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Covid : Face à la vague, JM Blanquer tente le protocole allégé

Les classes du premier degré ne seront plus fermées dès le 1er cas de covid, a annoncé JM Blanquer le 25 novembre. L’Education nationale « ajuste » le protocole dans le premier degré en demandant aux parents de faire tester leur enfant avant son retour en classe dès le premier cas de covid. Ce nouveau dispositif vise à diminuer le nombre de classes fermées alors que l’épidémie explose. Il y a pourtant bien des questions en suspens. La classe sera t-elle finalement fermée avant le retour des élèves avec leur résultat de test ? Est-il possible de ne rien changer dans le second degré ? Et deux questions redoutables restent en suspens. Qui vérifiera les attestations de test négatif alors que le conseil constitutionnel a cassé un amendement autorisant les écoles à avoir accès au statut virologique des élèves ? Que va t’il se passer dans les départements qui ont déjà des taux d’incidence très élevés dans le 1er et le 2d degré ? Car partout on reste officiellement au niveau 2.

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Les syndicats stupéfaits par la gestion sanitaire de JM Blanquer

« Incompréhensible ». « Déraison ». « Déni ». « Pas à la hauteur ». Les syndicats enseignants expriment à la foi leur surprise devant les mesures annoncées par JM Blanquer le 25 novembre et leur opposition. Une nouvelle fois le ministre semble faire peu de cas du risque du covid pour les personnels et les élèves et privilégier les parents et le maintien de l’activité économique. Florilège.

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Covid : Nouvelle FAQ sur la gestion des élèves dans le primaire

La nouvelle FAQ publiée par le ministère après les annonces du 25 novembre confirme deux choses. Premièrement, le remplacement de la fermeture automatique des classes par le droit au retour des cas négatifs a été improvisée. Il a fallu deux journées au ministère pour décrire la marche à suivre. Il en faudra encore plusieurs pour son application. Deuxièmement, cette procédure est inadaptée à la situation. Elle n’empêchera pas la diffusion de l’épidémie dans les classes et par suite dans les familles. Elle donne la priorité au maintien des enfants en classe « coûte que coûte » et quel que soit leur situation virologique.

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Covid : Les réunions de parents doivent-elles avoir lieu?

Avec un protocole au niveau 2, rien ne s’oppose à ce que les réunions parents professeurs aient lieu à la fin du trimestre. Mais est ce raisonnable au regard de la situation sanitaire ? Dans de nombreux départements le taux d’incidence moyen a dépassé 200 ce qui est un niveau très élevé. Dans les Vosges il est à 239. Et la CGT locale demande au dasen des aménagements. « le 16 novembre, le taux d’incidence dans les Vosges était l’un des plus bas en France avec 57 cas pour 100 000 habitants. Le 26 novembre, il était de 156 (trois fois plus en une semaine) et le 29, il atteignait 221 : soit une augmentation en deux semaines de près de 300 % ! », remarque N Starcevic, secrétaire général du syndicat CGT éducation des Vosges. « Dans ces circonstances, comment se fait-il que le gouvernement choisisse d’alléger le protocole au lieu de le renforcer ? » Il invite le Dasen à « demander aux chefs d’établissements de repousser les prochaines réunions parents professeurs afin d’empêcher la circulation du virus » et à « demander aux chefs d’établissements et aux I.E.N. de repousser la tenue des animations pédagogiques et des formations qui entraînent une plus grande exposition au virus ».

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Politique éducative

Concours 2022 : Toujours moins de postes dans le second degré

Adieu les maths, les lettres et l’histoire géo. Une série d’arrêtés publiés au JO du 26 novembre fait connaitre le nombre de postes mis aux concours d’enseignants 2022. Cette année encore on constate deux évolutions. Le nombre de poste d’agrégés externes est stable. Par contre le nombre de postes mis aux concours de certifiés est à nouveau en chute. Cela touche surtout les disciplines indiqués.

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Marc Douaire : « On ne bouleverse pas une politique d’un revers de main »

« 40 ans d’éducation prioritaire et après ? » Samedi 27 novembre, l’Observatoire des zones prioritaires (OZP) dédiait sa 11ème Journée nationale à cet anniversaire avec des tables rondes sur l’histoire de l’éducation prioritaire (EP), sa géographie, ses particularités pédagogiques. Alors que le gouvernement laisse l’avenir de l’EP dans le flou, Marc Douaire, président de l’OZP, fait un point sur une politique qui n’est plus assumée.

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Ecole : La droite veut « la rupture »

« Le français, la morale, le calcul », tel était, pour Jules Ferry, le socle d’une école républicaine permettant à tous de s’élever par le travail, la motivation et le mérite. Le déclin de ces valeurs à partir des années 1960 ne pouvait qu’ébranler les fondements mêmes de notre école. Jean-Michel Blanquer a défendu une école qui apprend à « lire, écrire, compter » et renoué avec la pratique des circulaires. Pourtant, les résultats de nos élèves baissent inexorablement, même pour les meilleurs. Les comparaisons européennes et mondiales sont accablantes. La responsabilité est certes partagée, mais c’est M. Blanquer qui est aux responsabilités, et sur une durée sans précédent depuis Victor Duruy ». Soutien de Valérie Pécresse, Max Brisson a manifesté la volonté des Républicains de se démarquer de la politique de JM Blanquer, qu’ils ont pourtant beaucoup soutenu. Le 1er décembre, au Sénat, lors d’un débat sur l’école, il plaide pour « la rupture ». « Les demi-mesures sont insuffisantes pour soigner une école qui requiert une politique de franche rupture. Manque de moyens, une fois de plus ? J’ai l’intime conviction que seule la rupture avec une école qui a abaissé la parole du maître permettra de sortir de cette spirale infernale… Ils attendent d’être soutenus. Or quand leur autorité est contestée, on les enfonce. Pour une fois, faisons leur confiance : donnons des espaces de liberté aux praticiens de terrain que sont les professeurs, les principaux, les proviseurs ». La liberté des uns c’est celle des autres ?

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L’Assemblée adopte la loi sur le harcèlement

Unanimité. C’est par 69 voix sur 69 que l’Assemblée a adopté en première lecture la proposition de loi sur le harcèlement d’Erwan Balanant (Modem). L’Assemblée a probablement voulu marquer sa volonté de lutter contre ce fléau. Pourtant le texte souffre de grandes insuffisances. « A coté de la généralisation du dispositif pHARe », la loi prévoit de créer un nouveau délit pénal sanctionnant le harcèlement à l’école avec des peines très lourdes (3 ans de prison et 45 000€ d’amende minimum). Il crée aussi un « stage de responsabilisation à la vie scolaire » en mesure alternative aux poursuites. Enfin il invite à médicaliser la réponse envoyée aux victimes dans l’établissement en mobilisant les personnels de santé scolaire. Or, dans la Café pédagogique, Eric Debarbieux mettait en garde contre le programme pHARe, généralisé par le ministre. Il expliquait que les méta analyses ne montrent pas de programme universel efficace. Contre le harcèlement il faut du « sur mesure » sinon on a des déceptions. Et il rappelait que la façon dont est mis en place un programme est aussi important que le programme lui-même. Benjamin Moignard, autre spécialiste de la question, montre à quel point les politiques ne prennent pas en compte la recherche. A coté du programme miracle, ils ont trouvé une autre réponse miracle : la criminalisation des délits scolaires. Autant de façons de ne pas s’attaquer au coeur du problème : la façon dont les établissements fonctionnent dans un système éducatif qui a bien séparé l’instruction de l’éducation. Le texte doit maintenant passer au Sénat.

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Education : Les Français inquiets

Cinq ans après l’arrivée de JM Blanquer au ministère de l’éducation nationale, Libération sonde les Français. 78% pensent que l’éducation s’est dégradée en France , opinion partagée par une majorité d’électeurs LREM. Seulement 13% pensent qu’elle s’est améliorée. 78% sont inquiets pour l’avenir de l’école. Ils sont pourtant partagés sur le fléau numéro 1 de l’éducation : l’aggravation des inégalités.38% pensent qu’elles se sont aggravées, 41% pensent que ça n’a pas bougé. Quand on leur demande quel candidat peut arranger les choses, aucun ne dépasse 11%. C’est le score d’E Macron . il précède M Le Pen (10%) et E Zemmour (6%).

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L’inégal accès aux études supérieures en France

 » L’accès aux études est près de trois fois plus fréquent chez les jeunes de milieu aisé que chez ceux dont les parents sont les plus modestes », écrivent C Bonneau et S Grobon dans un Focus du Conseil d’analyse économique.  » La proportion de jeunes dans l’enseignement supérieur croît fortement avec le revenu des parents, particulièrement dans la seconde moitié de la distribution des revenus. Elle est sensiblement plus élevée au sein du dernier décile de revenu. Environ 35 % des jeunes de 18 à 24 ans dont les parents appartiennent aux 20 % les moins aisés (premier et deuxième déciles de revenu) sont en études, diplômés du supérieur, ou ont atteint un niveau d’enseignement supérieur, contre près du triple parmi les 10 % les plus aisés : près de 90 % des jeunes dont les parents appartiennent au dernier décile (P90-P100) ont accès à l’enseignement supérieur entre 18 et 24 ans ». Un écart qui augmente quand on regarde la nature des études. Ces différences s’expliquent par la différence de soutien financier parental et par des aspirations différentes. Finalement les inégalités d’accès sont similaires en France à celles observées aux Etats Unis. Quand à savoir quoi faire, on renvoie à cet excellent travail d’Estelle Herbaut et Koen Geven.

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Education prioritaire : Maintien des Rep à la rentrée 2022

 » La secrétaire d’État nous a précisé que les CLA ne seraient pas généralisés à la rentrée 2022. Un extension à certaines académies pourrait être annoncée dans le cadre de la préparation de la rentrée 2022, mais il n’y aura pas de généralisation à toutes les académies pour la rentrée ». Reçu par N Elimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, le Snes Fsu rapporte ce nouveau revirement ministériel. Jusque là le ministère avait annoncé la généralisation des CLA et la suppression des Rep pour la rentrée 2022.  » Selon la secrétaire d’État, il n’y aura pas de disparition des REP à la rentrée 2022. Le label est maintenu, les CLA sont un dispositif qui vient s’ajouter aux labels existants », précise le Snes. Quant à l’ancienne prime ZEP elle sera versée en 2021-22 sous forme d’IMP.  » Le ministère va bien rappeler que cette prime doit être versée aussi cette année avec des IMP ».

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Education prioritaire : Encore du flou

« La secrétaire d’État nous a précisé que les CLA ne seraient pas généralisés à la rentrée 2022. Une extension à certaines académies pourrait être annoncée dans le cadre de la préparation de la rentrée 2022, mais il n’y aura pas de généralisation à toutes les académies pour la rentrée ». Les propos de N Elimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, rapportés par le Snes Fsu, ont été fortement nuancés par une déclaration de Sarah El Haïry le 30 novembre. Devant le Sénat elle évoque « un éventuel élargissement des mesures qui pourra être mis en place à la rentrée 2022 ». Alors où en est-on ?

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Les syndicats face à la loi 3DS

Qui aura autorité sur les gestionnaires d’établissement scolaire ? Un article du projet de loi « relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale » (dit loi 3DS) propose de donner autorité aux collectivité s locales sur eux. Les syndicats Unsa et FO s’opposent sur une mesure qui interroge la place de l’Etat et des collectivités locales dans l’institution scolaire.

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Lycée professionnel : Des députés demandent une nouvelle réforme

 » Le lycée professionnel est devenu une machine de reproduction sociale, une chambre de production de main-d’œuvre », affirment 5 députés dans une tribune publiée par le Nouvel Obs. Particularité : cette tribune est signée d’une députée PS, Michèle Victory, et de 4 députés de la majorité, Maïna Sage, députée Agir, et Yves Daniel, député LREM, et deux ex LREM, Aurélien Taché et Emilie Cariou. Ils dénoncent la mise en concurrence des formations mise en place par JM Blanquer qui privilégie l’apprentissage. Et ils demandent l’ouverture de nouvelles filières dans les LP. « Les formations et les contenus pédagogiques proposés aux élèves de bac pro sont aujourd’hui bien loin de l’idéal que devait représenter le lycée professionnel, devant initialement offrir un enseignement spécialisé en parallèle d’un enseignement général, permettant la constitution d’un socle national dans l’optique d’une idée « d’égalité de savoir ». La dernière réforme portée par Jean-Michel Blanquer confirme la volonté de la majorité de créer une rupture d’égalité, qui s’explique par une concurrence installée entre l’enseignement professionnel et l’apprentissage, l’organisation de ce dernier étant pilotée par les forces patronales du secteur privé, écartant de ce fait les corps intermédiaires de l’éducation des instances de décision.

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Le Sgen Cfdt demande une réforme des conseils de classe et la révision des programmes du lycée

Dans une lettre adressée à JM Blanquer le 25 novembre, le Sgen Cfdt énumère des demandes.  » La question des programmes et de leur lourdeur est revenue très fréquemment dans les remontées des collègues et le comité de suivi de la réforme du bac et du lycée s’était positionné en faveur de leur révision générale pour cet automne. Le Sgen-CFDT demande que ce chantier soit ouvert pour préciser leurs référentiels en terme de compétences attendues et les inscrire plus nettement dans la perspective du continuum bac-3 bac+3, ce qui était un des objectifs initiaux de la réforme », écrit le Sgen.  » Le Sgen-CFDT demande la poursuite du chantier de l’accompagnement en équipe pluriprofessionnelle des élèves… Le Sgen-CFDT aurait souhaité en effet élargir cette liberté de choix au-delà du seul cycle terminal du LGT au moins aux classes de 2de GT, et pourquoi pas aussi aux classes de lycées professionnels et de collèges. En parallèle, il est désormais urgent de réinventer les conseils de classe, eux aussi de plus en plus inadaptés aux diversités de situations et de suivis actuels des élèves. Une réflexion sur l’articulation entre un suivi d’élève plus personnalisé et des regards croisés des membres des équipes pédagogiques doit être menée ».

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Métier enseignant

Un enseignant poursuivi pour s’être exprimé sur l’assassinat de Samuel Paty

« Avant d’être égorgé Samuel Paty a été abandonné par sa hiérarchie ». Pour avoir posté ce message sur Pronote, Jean-Christophe Peton, un PLP Lettres histoire du lycée du bois de Mouchard (Jura) est suspendu depuis octobre. Le rectorat de Besançon plaide que ce n’est pas le contenu du message mais l’expression personnelle sur un espace numérique public qui est sanctionnée.

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Jean-Christophe Peton réintégré

« Mes vacances sont finies. Dans sa sagesse, @acbesancon a estimé qu’il n’y avait pas matière à me poursuivre et me réintègre donc dans ma fonction, et je l’en remercie ». Jean-Christophe Peton a annoncé sur Twitter sa réintégration. Professeur au lycée professionnel du bois de Mouchard, il était suspendu depuis le 22 octobre. Le rectorat lui reprochait d’avoir utilisé un outil professionnel (Pronote) pour un message personnel. « Il ne nous appartient pas de le commenter. L’ENT n’est pas fait pour faire de la propagande », nous avait dit la rectorat. C’est quand même la teneur du message, S Paty n’a pas été soutenu par la hiérarchie, qui semblait bien avoir entrainé ces poursuites. Le 2 décembre, JC Porte avait obtenu le soutien de la Cgt, du Snes Fsu, du Snuep Fsu, de Sud et du Snalc. Le rectorat a classé l’affaire.

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Concours : L’irrésistible montée des nouveaux profils

Les INSPE gardent la main sur les concours du 1er et du 2d degré, annonce la Depp dans une nouvelle Note (21.40). Avec une exception notable : l’agrégation. Il y a une autre bizarrerie dans les concours de recrutement d’enseignants c’est qu’être enseignant ou personnel de surveillance semble être un fardeau pour réussir aux concours. Mais le principal enseignement c’est la montée des secondes carrières dans l’enseignement. Une évolution qui interroge et qui n’est pas sans conséquences.

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Promotion des enseignants du ministère de l’agriculture

Un arrêté publié au JO du 1er décembre fixe les taux de promotion (avancement de grade) des enseignants du ministère de l’agriculture pour 2021 et 2022 : CPE 18%, PLP 18% et certifiés aussi 18%.

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Sivis : Moins d’incidents en 2020-21

On compte un peu moins d’incidents dans les écoles et établissements en 2020-2021 qu’en 2018-2019, annonce la Depp qui publie les résultats de l’enquête Sivis. Le taux moyen d’incidents graves pour 1000 élèves passe de 2.4 à 2.8 dans les écoles publiques et de 12.2 à 10.2 dans le second degré. Dans le premier degré la hausse se focalise sur les maternelles.  » La violence en milieu scolaire se manifeste principalement par des atteintes verbales », affirme la Depp. L’enquête ne rend pas compte des violences entre membres du personnel.

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Une enquête sur les débuts de carrière

Le groupe Reform, « Pour une Révolution de la Formation des personnels de l’Éducation nationale » lance un appel à témoignages sur les débuts de carrière des enseignants. Reform réunit des universitaires comme Sylvain Broccolichi, Michel Fabre, Richard Etienne, Dominique Bucheton, Jean-Marc Lange, Martine Jaubert, Maryse Rebière, Michel Ramos etc. « Dans une école dite de la confiance, les abandons et les échecs des personnels se multiplient en début de carrière au point qu’un rapport du sénat parle pour eux d’une « progression inquiétante ». Pour casser ce phénomène, nous pouvons nous appuyer sur des recherches et des articles ou des reportages mais rien ne vaut l’expression du vécu des personnes concernées. Quelle que soit votre fonction (étudiants, stagiaires, formateurs, chefs d’établissement, conseillers pédagogiques, etc.), nous vous invitons à témoigner d’une réalité particulièrement inquiétante ». Vous pouvez envoyer votre témoignage sous différentes formes.

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Une allocation de fin d’année pour les enseignants belges

« Les membres des personnels de l’enseignement dont la rémunération est prise en charge par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles recevront une allocation de fin d’année entre le 15 et le 17 décembre 2021 », annonce la fédération. Cette allocation comprend une partie fixe de 746€ et une partie variable selon le nombre d’heures de travail représentant 2.5% du salaire annuel brut. La revalorisation ça existe bien. Mais ailleurs…

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Modification du bac pro

Un décret et un arrêté publiés le 27 novembre modifient l’épreuve de controle du bac pro. Il sentrent en vigueur début 2022. Le décret  » l’exigence de validation des compétences professionnelles pour l’accès à l’épreuve de contrôle ». Au lieu d’une « note au moins égale à 10 sur 20 à l’épreuve d’évaluation de la pratique professionnelle définie » on a « une note moyenne au moins égale à 10 sur 20 aux épreuves professionnelles définies ». L’arrêté redéfinit les sous-épreuves de l’épreuve de controle portant sur des compétences évaluées par les épreuves obligatoires de la spécialité concernée en mathématiques ou physique-chimie ou économie-gestion ou économie-droit ou prévention santé environnement, selon la spécialité concernée et en français ou histoire-géographie et enseignement moral et civique.

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Bac général et technologique : nouvelles « précisions » sur les évaluations ponctuelles

Le bac va t-il changer tous les jeudis au fil des B.O. ? Le BO du 2 décembre annonce de nouvelles « précisions » cette fois sur les évaluations ponctuelles. On note 4 changements importants. D’abord la définition des évaluations ponctuelles des spécialités innovation technologique (STI2D) et sciences de gestion et numérique (série STMG). Ensuite  » Dans les quatre notes de service relatives aux évaluations ponctuelles en histoire-géographie, langues vivantes A et B, enseignement scientifique dans la voie générale et mathématiques dans la voie technologique, les dispositions de l’introduction relatives à la session 2022 sont remplacées par la phrase suivante : « Concernant la session 2022 de l’examen, les candidats individuels sont évalués à la fin de l’année 2021-2022 sur le programme du cycle terminal dans l’enseignement concerné ». Enfin dans la note de service relatives aux évaluations ponctuelles en enseignement scientifique, en première, un nouveau texte remplace l’ancien : « « En fin d’année de première, l’évaluation est constituée de trois exercices portant chacun sur un thème différent choisi parmi les quatre thèmes du programme. Le candidat choisit de traiter deux des trois exercices proposés. » La suite au prochain numéro…

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Dégradation des conditions de travail des personnels de direction

Selon un enquête réalisée par la banque Casden et le Snpden Unsa, les conditions de travail des personnels de direction se sont dégradées avec la crise sanitaire. « L’enquête révèle que la crise a eu un effet négatif sur la qualité des relations que les chefs d’établissements entretiennent avec l’ensemble de leurs interlocuteurs », affirme l’enquête, notamment avec les parents et les IPR. Les personnels de direction dénoncent un décrochage scolaire important et une recrudescence de violence (plus de 50% à observer une recrudescence de violence au sein de leurs établissements). Ce dernier point ne se retrouve pas dans la dernière enquête ministérielle Sivis 2020-2021 qui montre plutôt une baisse des violences. Sivis est alimenté par les personnels de direction. Les personnels de direction « ressentent une dégradation en ce qui concerne, tout d’abord, leurs conditions de travail et les tâches professionnelles (9 PERDIR sur 10), leur confiance envers l’institution (8 sur 10) puis leurs missions (7 sur 10) ». Ils « ont le sentiment de vivre sous le joug des injonctions hiérarchiques (77% d’entre eux mentionnent cet aspect), de devoir s’adapter, si ce n’est au jour le jour, du jour pour le lendemain, étant souvent informés des changements organisationnels liés à la pandémie par les médias la vieille de l’application de ces derniers, voire le jour-même par leur ministre. Ainsi, ils sont 92% à faire part de la dégradation massive de leurs conditions de travail ». 67% se plaignent de stress

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Présidentielle

Quelles limites à la zemmourisation des esprits ?

Matraqué en boucle sur les médias du groupe Bolloré, Eric Zemmour semble dominer le débat politique et imposer ses idées. C’est en partie vrai. Mais globalement faux, selon un sondage Ifop réalisé pour la Licra et publié ce matin. « Cette enquête met en exergue l’impasse électorale d’un « zemmourisme » qui capte d’un côté la demande d’ordre et d’autorité, mais se marginalise de l’autre par des positions ultra-clivantes et un conservatisme moral en total décalage avec un électorat de plus en plus progressiste sur les questions de société », écrit l’IFOP. Il y a pourtant des domaines où les thèmes zemmouriens obtiennet l’adhésion. Ainsi l’idée que « les français sont étrangers dans leur pays » est validée par 56% des français. L’idée que « l’islam met en péril l’identité de la France est partagée par 68% des français. La moitié des français croit dans la théorie du grand remplacement. Mais le sondage montre aussi que l’éventuel candidat Zemmour n’est pas suivi. Les Français sont très majoritairement pour les lois mémorielles (Gayssot à 85% Taubira à 77%). Ils ne sont « que » 17% à penser que les femmes sont là pour faire des enfants. Les opinions sur l’idée d’un ordre à renforcer n’obtiennent pas plus d’adhésions qu’ily a 10ans (par exemple les tribunaux ne sont pas assez sévère ou il faut rétablir la peine de mort). Le sondage se veut rassurant. Il montre que le clivage gauche droite est toujours là les idées de Zeemmour ayant profondément gagné la droite. Mais on voit surtout que des thèmes ouvertement racistes sont devenus majoritaires et une incroyable droitisation des esprits. Et E Zemmour bénéficie du soutien sans faille d’un très puissant groupe médiatique qui est en position d ‘imposer son homme à l’Elysée.

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