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JM Blanquer s’est exprimé le 28 décembre sur France Inter sur les conditions de la rentrée.  » Le principal changement concerne les tests des écoliers après la découverte d’un cas confirmé. Alors que le protocole actuel n’exige qu’un test négatif, 2 ou 3 tests seront demandés.

Un protocole « affiné » d’ici la rentrée

« Nous avons une doctrine, on peut toujours la critiquer, mais elle est là : l’école doit être ouverte parce que les enfants en ont besoin », a déclaré le ministre de l’Education nationale, précisant que la France faisait envie à l’étranger, alors que plusieurs pays (Belgique, Pays Bas, Portugal) ont décidé de prolonger les vacances scolaires.

JM Blanquer a annoncé que le protocole actuel sera « affiné » d’ici la rentrée après consultation de la Haute Autorité de Santé et du conseil scientifique, a précisé le ministre.

Plusieurs tests demandés dans le premier degré

La principale évolution concerne les tests réalisés à l’école primaire après la découverte d’un cas de covid. Dans le protocole actuel les parents doivent produire un test négatif, réalisé à la maison, pour que leur enfant revienne en classe.

« On va aller vers 2 ou 3 tests », a déclaré JM Blanquer. « Pour revenir en classe il faudra faire 2 tests à plusieurs jour d’intervalle », a t-il précisé. Il s’agit bien de tests réalisés par les familles. Le JO du 28 décembre publie un arrêté autorisant la vente en grande surface des autotests.

L’élève sera t-il gardé chez lui d’ici la production de plusieurs tests ? Les propos de JM Blanquer inclinent à le penser. Mais ce n’est pas certain car cela voudrait dire la fermeture des classes sur plusieurs jours. Il est possible que les élèves puissent rentrer après la production d’un premier test et qu’un second test soit demandé plus tard, par exemple à J +7.

« L’absentéisme accru » des enseignants

JM Blanquer est aussi intervenu sur les remplacements et les capteurs de Co2. « On adresse une circulaire aux recteurs et aux préfets pour demander d’amplifier » la mise en place de capteurs de co2, explique le ministre. « Mais c’est une compétence des collectivités locales ». JM Blanquer a rappelé qu’il dispose de 20 millions pour aider les collectivités locales. Mais il n’a pas donné de détails sur l’utilisation de cette somme à ce jour.

Enfin le ministre a évoqué « le risque d’absentéisme accru » des enseignants du fait de l’épidémie. « Quand cela atteint un certain pourcentage d’absentéisme notre continuité pédagogique en souffre », ajoute-il. Mais pour lui « chaque établissement a un protocole qui doit se traduire par de l’enseignement à distance » pour assurer la « continuité pédagogique ».

On peut donc s’attendre à une mise à jour de la FAQ ministérielle dans les jours à venir concernant le premier degré et les tests. JM BLanquer n’a rien annoncé concernant les distances à maintenir entre les élèves ou la gestion des cantines, autant d’autoroutes pour la diffusion d’Omicron. Rien non plus pour la protection des personnels si ce n’est la recommandation d ouvrir la fenêtre.

François Jarraud