L’article
La récente polémique lancée par un candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle qui considère qu’il faut en finir avec l’obsession de l’inclusion a eu au moins un mérite : celui de porter l’attention de tout le pays sur cette question alors que s’approche le grand rendez-vous démocratique quinquennal de notre République française. En observant l’indignation unanime qui s’est exprimée contre cette attaque frontale, on pourrait penser que la question est réglée. Mais si les principes de l’école inclusive sont effectivement gravés dans la loi, il n’est pas certain qu’ils soient compris ni même admis par tout le monde. Et notamment le principe fondateur selon lequel tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser. Car tout se joue là, dans cette question encore sensible de nos jours.
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Serge Ebersold : Les enseignants inventent un « autrement capable »
Confrontés aux élèves à besoins éducatifs particuliers, les enseignants s’engagent dans l’innovation ordinaire. C’est ce que montre l’important dossier du numéro de novembre de la Nouvelle revue Éducation et société inclusives, coordonné par Serge Ebersold (CNAM). Pour lui, « ce qui se joue derrière ces questions, c’est la possibilité de repenser l’école de la république. On ne parle pas de 2 % de la population scolaire. On parle de la capacité de l’institution scolaire à prendre en considération de nouveaux enjeux liés à la diversité sociale et cognitive des élèves, de tous les élèves ».
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Sylvie Cèbe : Une didactique inclusive avec la « conception universelle de l’enseignement-apprentissage »
Bien connue pour ses travaux sur l’école maternelle et sur l’apprentissage de la lecture, Sylvie Cèbe s’intéresse également à la didactique concernant les élèves à besoins éducatifs particuliers. Invitée par l’INSPÉ de Lille Hauts-de-France en novembre dernier pour présenter ses analyses dans une conférence, elle expose ici les enjeux de la conception universelle de l’enseignement-apprentissage.
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