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« En supprimant l’équivalent de 4 à 6 semaines de cours pour les CAP et de 8 à 11 pour les Bacs professionnels, ce sont plus de 1000 postes qui ont pu être supprimés depuis 2018 », rappelle la Cgt. Pour elle, les lycées professionnels sont particulièrement visés , et pas que dans les dotations horaires annuelles. « L’assèchement des ressources budgétaires des lycées professionnels se poursuit. Alors qu’en 2014, la part barème de la taxe d’apprentissage était déjà passée de 41% à 23%, la loi Pénicaud de septembre 2018 a achevé le sous-financement des lycées professionnels en faisant passer la part hors quota, rebaptisée solde de la taxe d’apprentissage, de 23% à 13%, les 87% restant allant à l’apprentissage. De surcroit, les types d’établissements qui peuvent y prétendre ont explosé. Ainsi, en 2022 ce sont plus de 20 millions d’euros que les lycées pro et technologiques ne percevront pas ».