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« Notre organisation syndicale constate que la rédaction de l’article 41 du projet de loi implique, qu’en l’absence de textes d’application, la loi est inapplicable. Il est donc urgent d’attendre », écrit A &I unsa, un syndicat des gestionnaires d’établissements. La loi 3Ds , adoptée en commission mixte paritaire et prochainement par les deux assemblées, précise dans son article 41 que les gestionnaires d’établissement scolaire sont sous l’autorité du chef d’établissement et de la collectivité territoriale dont dépend l’établissement. « Avant que le dispositif législatif soit complété et donc opérant, nous serons donc vigilants à ce que toute instruction ou lettre de mission, émanant d’une collectivité à l’endroit des adjoints gestionnaires au titre de l’autorité fonctionnelle soit traitée comme une fin de non-recevoir. En légalistes républicains, nous nous réjouissons que la future loi de 2022 pousse à l’application de la loi de 2005 codifiée dans l’article L421-23 du code de l’éducation (« une convention passée entre l’établissement et, selon le cas, le conseil général ou le conseil régional précise les modalités d’exercice de leurs compétences respectives. »). Les collectivités volontaires s’avanceront à visage découvert pour dépoussiérer voire défricher avec leurs partenaires, établissements publics autonomes, ces obscurs objets conventionnels oubliés bientôt indispensables à l’application de l’article 41 de la loi 3DS. Nous nous réjouissons donc de voir revenir vers les personnels de l’Etat les collectivités gourmandes d’une autorité fonctionnelle impliquant qu’une telle convention exécutoire ait cours. »

Communiqué

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