Print Friendly, PDF & Email

« J’ai proposé qu’avec toutes les sociétés savantes de mathématiques nous regardions encore comment avancer sur ce sujet ». Pris à parti, le 8 février, d’abord par le député JM Clément (Liberté et territoires) , puis par F. Reiss (LR), JM Blanquer a du se justifier sur la place des maths au lycée.  » La réforme du lycée n’a pas été décrétée du jour au lendemain, mais après plusieurs mois d’une très vaste concertation à laquelle ont participé 80 000 lycéens, ainsi que l’ensemble des organisations syndicales. Beaucoup ont inspiré ce travail d’intelligence collective, que l’on ne peut certainement pas ramener à une décision unilatérale ! », a déclaré JM BLanquer ce qui est une interprétation toute personnelle. Il a aussi dit que « cette réforme demeure populaire auprès des lycéens ». « Vous dites que moins d’élèves font des mathématiques : ce n’est pas exact. Ils étaient 49 000 à bénéficier des huit heures que je viens d’évoquer ; ils sont 51 000 à suivre les cours d’option. Vous dites qu’il y a moins de filles parmi eux : ce n’est pas vrai, il y en a plus » dit le ministre alors que les associations mathématiques ont démontré le recul des maths , avec 170 000 élèves qui n’en font pas contre 50 000 avant la réforme. « Tartufferie », lui répond F Reiss.  » À l’heure du bilan, monsieur le ministre, c’est toujours en marche, mais en marche arrière ! Ma question est simple : allez-vous réellement revoir votre copie ? ». Et c’st là que JM Blanquer annonce qu’il a proposé aux sociétés savantes de mathématiques « d’avancer sur ce sujet ». Interrogé par le Café pédagogique, Sébastien Planchenault, président de l’Apmep (association des professeurs de maths) assure qu’il n’a pas été contacté par le ministère et assure ne pas connaitre de sociétés savantes de mathématiques qui aient été approchées en ce sens.

Sur les maths au lycée