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On pouvait s’y attendre au regard des programmes éducation des deux candidats du second tour. La salle des profs virtuelle présente sur Twitter oscille entre découragement et révolte. « Peste ou choléra. Cette élection aura raison de mon métier. Je vais plus que jamais réfléchir à la suite de ma carrière, écrit une professeure des écoles. »5 ans de plus. Le service public va mourir », prédit une enseignante du second degré. »Dans deux semaines ce sera sans moi. Pas de barrage, rien », dit une enseignante militante syndicale. « Camarades de gauche, on est tous bien d’accord qu’on va lui mettre la misère sur les retraites, le climat et les services publics ? », dit une de ses collègues militant au même syndicat. « Ici cet été pas de vacances. On épargne pour faire grève », répond un enseignant. « La division et l’éparpillement des candidatures à gauche ont donné d’aussi bons résultats que prévu », fulmine un professeur de lycée. De façon très imagée, une enseignante d’un lycée francilien régulièrement inondé partage son humeur : « L’état de mon lycée avec ses plafonds un peu défoncés, c’est un peu paysage – état d’âme, en fait. Surtout ce soir »…