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« Marine Le Pen prévoit une mesure radicalement nouvelle, totalement inédite dans l’histoire de l’école en France : elle veut «reprendre en main le contenu et les modalités des enseignements » et que « le Parlement fixe de façon concise et limitative ce qui est attendu des élèves à la fin de chaque cycle ». Confier cette tâche considérée comme première, à une institution par nature politique n’a jamais été mis en œuvre, ni de près, ni de loin », écrit Claude Lelièvre sur son blog. « Les enseignants devraient donc désormais être les fidèles exécutants de programmes politiques définis foncièrement par le Parlement, et dont « le détail (…) et les labels validant les manuels scolaires relèveront du ministre de l’Education nationale ». Sont ainsi prévus un « renforcement de l’exigence de neutralité absolue du corps enseignant en matière politique, idéologique et religieuse vis-à-vis des élèves qui leur sont confiés », un « accroissement du pouvoir de contrôle des corps d’inspection en la matière », et une « obligation du signalement des cas problématiques sous peine de sanctions à l’encontre des encadrants ». Cette mise sous tutelle directement politique des enseignements serait sans précédent, et cette mise sous surveillance fort inquiétante. Marine Le Pen a indiqué clairement ses objectifs et pris ses responsabilités. A chacune et chacun de prendre les siennes. »

Sur son blog