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Crise du recrutement

Ces enseignantes qui claquent la porte de l’enseignement…

Elles partent. Elles osent partir. Elles quittent l’éducation nationale. Maylis Turlay, enseignante depuis huit ans dans l’académie de Paris, après avoir été danseuse dans une première vie professionnelle. Amélie Suet, professeure des écoles depuis neuf ans – dont trois en Allemagne. Margot Lopez, enseignante depuis 6 dans l’académie de Versailles, pour qui l’enseignement est « une vocation et vraiment une passion, je ne me vois pas faire autre chose depuis mes huit ans ». Quand leurs anciens et anciennes collègues reprendront le chemin de l’école, en septembre prochain, Maylis sera responsable éditorial et contenus. Margot enseignera dans une école bilingue à Berkeley en Californie. Et Amélie sera en formation pour devenir coordinatrice de projet humanitaire. Toutes trois donnent les raisons de leur départ. Elles accusent une évolution désastreuse de leur métier.

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Concours : Seulement un poste sur trois pourvu en Ile-de-France dans le 1er degré

On s’attendait à une catastrophe. C’est encore pire : Seulement un poste sur trois est pourvu au concours externe de recrutement des professeurs des écoles en Ile-de-France. Ce sont près de 2000 postes qui vont rester vacants à la rentrée. Il sera très difficile de trouver 2000 contractuels supplémentaires cet été. Le ministère a bien plongé l’enseignement publique dans une crise inédite.

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Une revalorisation en forme de décrochage salarial

C’est plus ou c’est moins ? C’est en même temps ! Le gouvernement a annoncé le 28 juin une hausse du point Fonction publique à hauteur de 3.5%. Voilà pour le plus. Mais par rapport à une inflation déjà à 5.2% en mai 2022 et probablement à 6.8% sur l’année 2022, ces 3.5% officialisent en fait un décrochage salarial. La revalorisation gouvernementale se traduit par une baisse du pouvoir d’achat de 1.7 dès aujourd’hui à 3.3% en décembre… D’où une déception certaine du coté des syndicats.

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Concours : Effondrements en lettres classiques et en langues

Au vu des résultats d’admissibilité, on s’y attendait. Mais, comme pour les résultats de professeurs des écoles, la réalité dépasse cette année les prévisions les plus pessimistes pour les premiers résultats du capes externe. Après les SES, où pour la première fois des postes sont restés vacants, les résultats sont tombés pour les lettres classiques, l’allemand et l’anglais. Et déjà des centaines de postes ne sont pas pourvus.

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Recrutement : La crise s’étend dans le second degré

Les nouveaux résultats des concours de recrutement montrent une extension de la crise à de nouvelles disciplines. En lettres modernes le déficit en postes est historique. Dans l’enseignement professionnel on passe aussi un cap. Il parait de plus en plus impossible d’avoir un enseignant dans chaque classe à la rentrée sans diminuer l’offre éducative.

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Les enseignants ont fait encore plus d’heures supplémentaires en 2021-2022

« Pendant l’année scolaire 2021-2022, le service moyen d’un enseignant du second degré est de 18 heures et 26 minutes dont 1 heure et 41 minutes d’heures supplémentaires annualisées (HSA). Mais, du fait des HSA, sa rémunération va varier fortement en fonction de son corps d’origine mais aussi selon son genre. « La pratique des HSA est très répandue », annonce la Depp (division des études du ministère) dans une Note qui ne fait pas le lien avec les suppressions de postes dans le second degré ni avec la croissance des inégalités…

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Une crise du recrutement « délibérée » selon le Snuipp

« – 4 à Besançon, -7 à Amiens, -11 à Grenoble, -14 à Nancy-Metz, -62 à Paris… Le nombre d’académies en déficit de postes après les résultats du concours externe du CRPE va en grandissant », rappelle le Snuipp Fsu qui cite aussi les chiffres franciliens : « A Versailles, ce sont 1006 postes qui sont perdus et 660 à Créteil, soit deux à trois fois plus que l’an dernier! » Pour le Snuipp,  » la démonstration n’est plus à faire de la perte brutale d’attractivité du métier de PE. Cela résulte d’une politique délibérée du ministère faite de déclassement salarial, d’aggravation des conditions de travail, de déconsidération professionnelle et de dégradation de la formation initiale sur fond de volonté de développer les personnels contractuels au détriment des personnels fonctionnaires. On sait d’ores et déjà que le recours aux personnels contractuels ne suffira pas ». Le syndicat appelle « à augmenter significativement les salaires, à améliorer les conditions de travail comme l’entrée dans le métier et à mettre en place des pré recrutements afin d’élargir les viviers de candidates et candidats »

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Politique : Pap Ndiaye

Les 5 directions stratégiques de Pap Ndiaye

Après des propos publiés par Le Parisien plutôt mal accueillis par les enseignants, Pap Ndiaye devait tenter quelque chose. Dans un message envoyé le 27 juin au soir, le ministre de l’éducation nationale s’adresse à tous les enseignants. Sans ambiguïté il dit vouloir continuer les orientations pédagogiques de son prédécesseur. Et il promet aussi de « mieux rémunérer les professeurs » tout en liant cet effort à « mieux les former tout au long de leur carrière ». Là aussi on reste dans la continuité.

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Pap Ndiaye promet 2000€ pour les professeurs débutants

En annonçant un salaire net de départ de 2000€ en 2023, Pap Ndiaye fait le buzz. Pourtant rien de neuf dans ces propos qui reprennent de vieilles promesses de JM Blanquer. Dans cet entretien donné au Parisien, le ministre de l’éducation nationale revient surtout sur sa feuille de route. Force est de constater qu’elle est dans une totale orthodoxie par rapport aux annonces d’Emmanuel Macron. Interrogé sur la rupture ou la continuité avec JM Blanquer, Pap Ndiaye semble préférer la continuité…

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Une circulaire pour une rentrée dans la continuité

La première circulaire de rentrée de Pap Ndiaye est parue. Le ministre maintient les orientations pédagogiques de JM Blanquer. Il y ajoute la feuille de route donnée par Emmanuel Macron, notamment les fameuses concertations dans les établissements avec les parents et les « partenaires ». Mais il y associe ses propres préoccupations comme la mixité sociale, ou le bien être des élèves. Finalement chaque niveau (école, collège, lycée) est concerné. Et l’Ecole de Pap Ndiaye évolue dans une continuité déconcertante.

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Exclusif : Numérique : Le ministère peaufine sa stratégie…

Où en est la pensée ministérielle sur le numérique éducatif ? La Direction du numérique éducatif (DNE) du ministère de l’éducation nationale organise aujourd’hui à Paris un colloque pour définir une « stratégie numérique » couvrant tout le second quinquennat. Pour élaborer sa « doctrine », la DNE a lancé une consultation dont le compte rendu est dressé dans un « Bilan de la consultation » que le Café pédagogique s’est procuré. En émergent des questions (la maintenance, l’accès aux logiciels, leur labellisation, la captation des travaux des enseignants…) bien anciennes. Sur le numérique éducatif la DNE fait du sur place. Mais elle le fait avec une haute conception du rôle de l’Etat dans la société numérique…

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Education prioritaire : Pap Ndiaye met en place un groupe de travail

Malmenée depuis 2017, la politique d’éducation prioritaire va t-elle être relancée ? Lors du Comité technique ministériel du 28 juin, Pap Ndiaye (en personne) a demandé la mise en place d’un groupe de travail pour rendre cette politique plus « lisible ». Reste à voir dans quel sens se fera la clarification…

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La nouvelle commission de l’éducation de l’Assemblée

La commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée examine tous les projets de loi qui sont proposés en ce doamine. Elle joue un rôle important dans la rédaction de la loi. Sa composition est arrêtée. Elle compte 71 membres. Agnès Firmin Le Bodo (Horizons) a été élue présidente. Ancienne maire adjointe à la sécurité du Havre, ancienne députée LR, elle est connue pour des propositions de loi dans le domaine de la santé. On compte 4 vice présidents dont Geraldine Bannier (Modem) et Fabienne Colboc (Renaissance) pour la majorité. Sarah Legrain de LFI et Maxime Minot (LR) sont aussi vide présidnets. Parmi les secrétaires , tous de la majorité ou LR, on compte Beatrice Descamps qui , comme G Bannier, s’était investie dans les questions d’éducation dans l’assemblée précédente. La commission comporte d’autres personnalités connues dans le monde de l’éducation. C’est le cas de Paul Vannier, responsable de l’éducation lors de la campagne de LFI. Rodrigo Arenas, ancien président de la FCPe y représente aussi LFI. Aurore Bergé, Céline Calvez Cécile Rilhac se sont investies dans les réformes menées par JM Blanquer. La commission compte aussi des élus du RN. On note Roger Chudeau, ancien conseiller de Robien puis de Fillon à Matignon et ancien directeur de l’encadrement sous X Darcos. Enfin on note un absent. Bruno Studer, ancien président de cette commission, bien que réélu, n’en fait plus partie.

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Politique éducative

La liberté pédagogique « relative » selon le ministère

« Souvent brandie comme un totem, la liberté pédagogique est pourtant, juridiquement, d’une portée relative », écrit Guillaume Odinet, directeur des affaires juridiques du ministère de l’éducation nationale, dans la lettre d’information de la DAJ. Analysant un arrêt du Conseil d’Etat à propos du bac, il précise que « la décision (du Conseil d’Etat), en réalité, s’en tient à la lettre de l’article L. 912-1-1 du code de l’éducation. En effet, si le législateur consacre dans cet article la liberté pédagogique, c’est essentiellement pour l’encadrer : il précise que cette liberté s’exerce « dans le respect des programmes et des instructions du ministre » d’une part, « dans le cadre du projet d’école ou d’établissement » d’autre part. En somme, la liberté pédagogique n’est pas un principe de limitation des pouvoirs du ministre en matière pédagogique. Elle est bien davantage un principe qui régit l’exercice des fonctions d’enseignant, dont le cœur de la mission repose sur des choix individuels ».

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Une intersyndicale demande l’arrêt des évaluations d’école

La politique d’évaluation mise en place par JM Blanquer, avec le Conseil d’évaluation de l’Ecole, est mal acceptée. Dans un communiqué du 28 juin, cinq syndicats (Snuipp Fsu, FO, CGT, Snalc et Sud) « s’opposent au pilotage par les résultats qui ont pour conséquence la mise en concurrence des écoles ». Ils y voient une tentative d’intrusion des collectivité slocales dans le fonctionnement des écoles et le risque que les équipes se voient imposer leurs axes de travail.  » Pour améliorer le fonctionnement des écoles, nos organisations considèrent que le ministère devrait plutôt créer en urgence les postes nécessaires, s’assurer de recrutements en conséquence et d’un plan de titularisation des contractuels, assurer une véritable formation initiale et continue, améliorer les conditions de travail et d’étude et augmenter les salaires. »

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Covid : Sud Education interpelle l’Education nationale

 » À chaque nouvelle vague nous subissons un même processus : après une longue phase que nous pourrions qualifier de « politique de l’autruche » face à des données de santé publique France alarmantes, une procédure d’urgence absolue est décrétée », rappelle Sud Education de Paris dans une lettre envoyée au recteur le 27 juin. Alors que la 7ème vague, avec les nouveaux variants BA 4 et BA 5 s’annonce, le syndicat demande un aménagement du protocole.  » Il est en tant qu’employeur de votre reponsabilité « d’envisager des possibilités » et donc de les prévenir pour assurer une protection maximale des personnels et élèves. Or, depuis mars 2020, la politique de prévention menée par le ministère de l’Éducation nationale et l’académie de Paris concernant le Covid-19 est quasi inexistante. En l’absence de politique de prévention intégrant une dimension collective, chaque personnel est renvoyé à un choix individuel qui favorise la non prise en compte des autres et expose donc les plus vulnérables à des risques de contamination accrus », poursuit Sud Education 75. Le syndicat demande des autotests, des masques FFP2 pour les élèves et le personnel, l’arrêt du brassage des élèves, des capteurs de Co2, des assainisseurs d’air ». Toutes choses demandées depuis 2 ans mais que ni le ministère ni les collectivités locales ne prennent en compte.

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Les infirmières menacées de départementalisation

Le passage des infirmières scolaires aux départements a été porté lors des débats sur la loi 3DS. Finalement l’article 144 de cette loi déclare que  » dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport retraçant les perspectives du transfert de la médecine scolaire aux départements, son coût, les modalités envisagées de recrutement et de gestion du personnel et les améliorations attendues sur le fonctionnement des différentes actions menées dans le cadre de la médecine scolaire ». Or, selon le Snies Unsa, le conseil départemental de Gironde a voté à l’unanimité, lundi 27 juin 2022, une motion visant à réclamer la possibilité d’expérimenter une décentralisation de la médecine scolaire, en précisant  » des infirmier.es de l’Education Nationale « , en référence à la loi 3 DS. « Le Snies Unsa éducation a toujours combattu la décentralisation du personnel infirmier car nos missions ne peuvent être efficacement assurées que par notre appartenance à l’Education Nationale », déclare le syndicat. « En début d’année 2022, nous avions été reçus en audience au MEN et à la Dgesco qui nous avaient assuré vouloir garder les INFENES dans leur ministère. La motion déposée par le conseil départemental sous couvert d’expérience nous fait craindre une nouvelle bataille… Nous suspectons le souhait de fusionner PMI et service infirmier EN et donc devenir un service de santé régit par un médecin qui nous distribuerait des missions avec des résultats quantitatifs à la clé ». Le Snies proteste contre ce projet.

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L’Education nationale finance les Douanes

Parmi de nombreux mouvements de fonds de l’Etat, on note au JO du 28 juin, ce transfert de 502 084€ en AE et CP en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » de la mission « Enseignement scolaire » vers le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « Gestion des finances publiques » et destinés au financement de prestations d’hébergement dans le Centre serveur des Douanes à Osny.

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Laïcité : Signalements en baisse annonce le ministère

Du 1er décembre au 31 mars, le ministère de l’éducation nationale annonce 627 signalements « d’atteinte au principe de laïcité » soit 9 de moins que lors du bilan précédent qui portait sur trois mois et surtout moitié moins que la période de septembre à novembre 2020. Le ministère évoque « une stabilisation » et se félicite que « la culture du signalement semble désormais s’inscrire durablement ». La forte variation du nombre de ces signalements montre surtout à quel point la communication ministérielle joue sur le nombre de signalements. Les affaires montées en épingle par certains médias également. Les trois quarts des signalements concernent des enfants (50% collégiens et 22% écoliers). Il y autant de signalements concernant les parents que les personnels. Un signalement sur cinq n’est pas catégorisé, ce qui montre le flou des démarches. On est sur un sujet hautement politique où le ministre est en danger. Du coup le ministère annonce une publication mensuelle des signalements. Estce une bonne idée vu la réactivité des signalements par rapport aux campagnes médiatiques ?

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Maths : Les associations dénoncent la surdité du ministre

 » Depuis cinq ans, le ministère reste sourd aux alertes de l’ensemble de la communauté et de la société civile. Il semble se désintéresser de nos propositions constructives alors que les choix actuellement retenus conduisent la France à une situation de pénurie déjà visible des compétences scientifiques nécessaires pour répondre aux défis technologiques, numériques, climatiques, énergétiques, de la biodiversité des années à venir », écrivent les associations de mathématiques (Apmep, Cfem, Femmes & maths etc.) après leur rencontre avec le cabinet de P. Ndiaye le 16 juin.  » La proposition actuelle d’alléger les programmes sans toucher à l’architecture du lycée, non seulement ne répond pas aux besoins, mais conduit à de nouveaux impacts inquiétants pour les poursuites d’études. L’option de 3h de maths complémentaires de terminale devenant accessible après l’option de 1h30, alors que son accès est pour l’instant réservé aux seuls élèves ayant suivi la spécialité maths4, ce parcours sera donc nettement insuffisant, en contenu et en horaire, pour accéder à de nombreuses formations de l’enseignement supérieur… L’allègement prévu des programmes de la spécialité maths et de la seconde remet en question l’ambition ministérielle d’un programme plus exigeant que dans l’ancienne série S ».

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L’enseignement catholique demande des postes d’enseignant à distance

Le secrétaire général de l’enseignement catholique a rencontré le 14 juin Pap Ndiaye. Il a porté les revendications de l’enseignement catholique en ce qui concerne la prise en charge de la restauration scolaire par des aides publiques, un nouveau régime de taxe foncière pour ses établissements et l’égalisation des grilles des suppléants. L’enseignement catholique souhaite aussi faire bouger les lignes dans des domaines qui concernent aussi le public. Ainsi il demande que des chefs d’établissement puissent être directeur d’école, ce qui relance le dossier de « l’école du socle ». Il y a un autre domaine où l’intervention de l’enseignement catholique pourrait avoir d’importantes conséquences, particulièrement en période de crise de recrutement. L’enseignement catholique « souhaite que l’enseignement à distance puisse être rémunéré autrement que par des heures supplémentaires qui alourdissent trop la charge des enseignants. Pour cela, il propose de créer des établissements virtuels qui porteraient la part distancielle de leur obligation de service ». Le directeur de cabinet de Pap Ndiaye avait créé, comme recteur, des postes d’enseignants à distance dans son académie pour suppléer le manque d’enseignants. Depuis la crise du recrutement s’est aggravée. Voilà donc une demande qui pourrait rapidement aboutir.

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Brevet

Brevet : Le diplôme encore plus flou…

Toute une génération a rendez vous aujourd’hui pour passer le brevet. C’est la principale particularité de cet examen de réunir toute une génération. Il y en a une autre. Le brevet est l’examen le plus flou, celui pour lequel le ministère n’a pas su choisir entre contrôle continu et épreuves finales. Et cette année, pour ajouter à ce flou, les élèves passent une épreuve pour laquelle ils n’ont pas tous eu cours…

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Les sujets du brevet en Asie

« A la manière d’A Dumas imaginez le portrait du Duc fait par la reine ». C’est un des deux sujets de rédaction donné dans les centres d’examen du brevet en Asie. En géographie les candidats ont travaillé sur la géographie des aires urbaines en France et sur les expériences totalitaires en Europe entre les 2 guerres. Retrouvez tous les sujets…

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Brevet : Les sujets de français et de maths

Les épreuves du brevet ont commencé ce matin par la dictée et le sujet de grammaire et compréhension. En série générale, les élèves ont travaillé sur un texte de 8 lignes tiré d’une fable d’Esope. En grammaire et compréhension la base est une fable de La Fontaine. En rédaction, les candidats du professionnel ont travaillé sur deux sujets dont celui-ci :  » Le père de Fanny est passionné par les fleurs. Comme lui, vous avez une passion qui remplit votre vie. L’un de vos proches ne comprend pas le temps que vous y consacrez. Vous lui expliquez pourquoi il est important d’avoir une passion dans la vie. » En général :  » La littérature et les oeuvres artistiques peuvent-elles nous aider à réfléchir sur notre propre comportement ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé, en vous appuyant sur des exemples pris dans les oeuvres littéraires et artistiques que vous connaissez ». L’épreuve de maths a suivi dans l’après midi. Et elle a fait réagir des enseignants. En effet, deux exercices ressemblent beaucoup à un exercice publié dans un manuel Sesamath. Retrouvez tous les sujets de cette première journée du brevet.

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Brevet : E Macron dans un sujet d’histoire

Les épreuves de sciences et d’histoire-géo ont lieu aujourd’hui. En voici les sujets. Un discours d’E Macron sert de support au sujet d’EMC du brevet série professionnelle. En histoire, le sujet concerne l’euro. Et en géographie, on demande aux candidats un développement construit sur l’aménagement du territoire. En série générale, les candidats ont travaillé en géographie sur la coopération en Europe en géographie et sur les guerres totales (développement construit) en histoire. Après une fuite, ces sujets de secours ont été utilisés. En sciences, les candidats ont planché sur les récifs coralliens en SVT. Un exercice de programmation fait partie du sujet de technologie. Cet exercice est critiqué car des élèves ont été privés de cours de technologie faute d’enseignants. En série professionnelle les sujets concernent SVT et physique chimie.

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Voie professionnelle

Voie professionnelle : Ndiaye veut rapprocher les lycées des entreprises

« Alors que plus d’un quart des lycéens s’engagent dans la voie professionnelle, j’aurai à coeur d’intensifier les liens avec le monde professionnel pour augmenter le taux d’insertion dans l’emploi ». Alors qu’il visitait le lycée des arts du bois, à Moirans en Montagne (Jura), Pap Ndiaye a annoncé dans un tweet une réforme de la voie professionnelle. Le ministre ne fait que reprendre les annonces d’E Macron. Le président veut doubler le temps passé en entreprise, ce qui revient à réduire à très peu de chose la formation générale et professionnelle théorique pour ces jeunes, alors même que JM Blanquer les a déjà fortement diminuées. En confiant la formation aux entreprises, le président pose la question de l’avenir des lycées professionnels et de leurs enseignants, autorisés par un récent décret à enseigner en collège ou lycée. En réponse au ministre, Sigrid Gérardin, co secrétaire générale du Snuep Fsu, estime que le tweet ministériel « laisse craindre de la continuité avec 5 ans de démantèlement des LP, la dégradation des conditions de travail des PLP et d’études de nos élèves. La rupture nécessaire ne semble pas d’actualité ».

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Quelle insertion professionnelle dans la voie professionnelle ?

La Depp, division des études du ministère de l’éducation nationale, publie deux notes sur l’insertion professionnelle des lycéens professionnels et des apprentis. La parution concomitante invite à la comparaison. Coté lycéens professionnels, 24 mois après leur sortie, 56% sont en emploi, soit nettement plus que la génération précédente. Ce taux varie selon le niveau de diplôme, les plus diplômés ayant un taux plus élevé. Coté apprentis, le taux d’insertion atteint 72% et il est équivalent quelque soit le diplôme. Avantage donc à l’apprentissage ? Ce n’est pas l’avis de Sigrid Gérardin, co secrétaire générale du Snuep Fsu. « Il faut remarquer d’abord qu’on est face à des publics bien différents. On compte 180 000 bacheliers professionnels par an dont 160 000 en statut scolaire et 10 000 en apprentissage. La comparaison ne peut pas se faire », nous dit-elle, « d’autant que les lycéens sont beaucoup plus jeunes que les apprentis ». S Gérardin avance d’autres arguments en faveur du lycée professionnel. « Dès que la situation économique va mieux le taux d’insertion augmente et il a augmenté beaucoup plus vite (+15%) pour les lycéens que les apprentis (6%). Plus on a de diplôme mieux on s’insère. Cela devrait faire réfléchir le gouvernement qui veut en finir avec l’hégémonie des diplômes et veut les remplacer par des compétences ». S Gérardin souligne l’importance des ruptures de contrat des jeunes en apprentissage. « Les entreprises choisissent les apprentis et pourtant on a 40% de rupture de contrat de travail. Dans les lycées professionnels on ne choisit pas les jeunes et on a 13% de taux de décrochage, ce qui est trop mais nettement moins que chez les apprentis ». Elle note aussi la baisse du taux d’embauche dans l’entreprise des apprentis (19% contre 25%). « Cela montre que les entreprises utilisent les aides en faveur de l’apprentissage comme une aubaine ».

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La Cour des Comptes critique sur le tout apprentissage

Dans un rapport et un référé publiés le 23 juin, la Cour des Comptes pointe les insuffisances et les échecs de la réforme de l’apprentissage menée pendant le 1er quinquennat. Elle remarque que s’il y a une très forte hausse du nombre d’apprentis (+98% entre 2019 et 2021) cela n’a pas concerné les jeunes d’âge scolaire. La part de ces jeunes est passé de 63% à 49% seulement des apprentis alors que celle des jeunes suivant des études supérieures a fortemen augmenté. « L’apprentissage est désormais perçu comme une voie d’accès à des niveaux élevés de qualification », écrit la Cour.  » Cette recomposition ne correspond pas aux objectifs historiquement associés à la politique de l’apprentissage, qui jusqu’à présent visait à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes présentant les plus bas niveaux de qualification (CAP, baccalauréat professionnel), ceux qui rencontrent le plus de difficulté à s’insérer sur le marché du travail. À partir du niveau de la licence, la plus value sur l’insertion professionnelle est faible, l’apprentissage améliorant plutôt la qualité de l’emploi obtenu (type de contrat, rémunération, etc.) ». La Cour souligne que l’accès des jeunes peu qualifiés à l’apprentissage reste difficile. L’adéquation de l’offre de formation aux besoins des entreprises et des territoires a diminué , souligne encore la Cour car la réforme, qui a fait passer le financement dans les mains des branches, fragilise les formations peu attractives, qui étaient soutenue auparavant par les régions. La qualité des formations pose aussi problème tellement leur nombre a augmenté avec de nouveaux acteurs. Enfin la Cour observe un grave déséquilibre financier. L’Etat ayant très largement soutenu l’apprentissage, le montant des dépenses d’apprentissage sont passées de 5 milliards en 2021 à 11 en 2022. En 2021 ona observé un déficit de 3 milliards pour France Compétences qui gère l’apprentissage. En 2022 le déficit devrait être encore plus important. La Cour invite l’Etat à définir des objectifs prioritaires et à redéfinir les niveaux de prise en charge. Enfin la Cour souhaite impliquer davantage les établissements scolaires dans l »orientation vers l’apprentissage. Une demande qui va rencontrer probablement des résistances.

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Apprentissage : Le Sénat appelle à renflouer France compétences

Après la Cour des Comptes, le Sénat publie un rapport sur France compétences, l’organisme qui gère la formation professionnelle, dont l’apprentissage. Le rapport de la Commission des affaires sociales du Sénat reconnait que  » si la réforme a permis de développer l’alternance en tant que voie d’excellence à tous les niveaux et de démocratiser l’accès à la formation professionnelle à l’initiative des actifs, certaines cibles ont toutefois été manquées. Ainsi, la dynamique de l’apprentissage est largement le fait de l’enseignement supérieur et ne résout pas les difficultés d’insertion des jeunes les moins qualifiés ». En fait la quasi totalité de la croissance de l’apprentissage ne concerne que les formations suéprieures. La Cour des Comptes avait fait le même constat. De même le compte personnel de formation (CPF) « apparait de moins en moins porté sur les formations répondant aux besoins de compétences des entreprises ». Ainsi les formations les plus demandées concernent les langues vivantes et la préparation du permis de conduire. Enfin, comme la Cour, le Sénat constate le grave déficit de France Compétences avec près de 6 milliards de déficit en 2022. Pour le Sénat c’est « une crise de croissance » et il appelle à renflouer les caisses. Pour cela il recommande « d’instaurer un reste à charge des utilisateurs du CPF pour les formations qui ne débouchent pas sur l’obtention d’une certification inscrite au RNCP ». Fini les formations pour se faire plaisir. Par contre rien n’est proposé pour rééquilibrer les dépenses d’apprentissage vers le public défavorisé.

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Apprentissage : La FSU réagit au rapport de la Cour des Comptes

 » Le rapport de la Cour des Comptes sur l’alternance conforte les exigences de la FSU », estime la fédération syndicale.  » En septembre 2021, la FSU écrivait au premier ministre Jean Castex et à la ministre du travail Élisabeth Borne pour les alerter sur leur décision de prolonger les aides exceptionnelles accordées aux employeur·euses d’apprenti·es et pour dénoncer à la fois l’effet d’aubaine pour les entreprises et les conséquences de cette décision sur l’augmentation du déficit de France compétences. Les critiques émises par la FSU sont aujourd’hui confortées par le rapport de la Cour des Comptes publié le 23 juin 2022″. La FSU déplore que la Cour propose de renforcer l’apprentissage dans les lycées professionnels.  » La FSU rappelle qu’elle n’est pas favorable au mixage de parcours et des publics, qu’elle reste opposé à tout transfert de budget de l’Éducation nationale vers France compétences et à toutes propositions de modulation des coûts contrat concernant l’apprentissage public car elles détérioreraient la qualité des formations dispensées. »

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