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Le secrétaire général de l’enseignement catholique a rencontré le 14 juin Pap Ndiaye. Il a porté les revendications de l’enseignement catholique en ce qui concerne la prise en charge de la restauration scolaire par des aides publiques, un nouveau régime de taxe foncière pour ses établissements et l’égalisation des grilles des suppléants. L’enseignement catholique souhaite aussi faire bouger les lignes dans des domaines qui concernent aussi le public. Ainsi il demande que des chefs d’établissement puissent être directeur d’école, ce qui relance le dossier de « l’école du socle ». Il y a un autre domaine où l’intervention de l’enseignement catholique pourrait avoir d’importantes conséquences, particulièrement en période de crise de recrutement. L’enseignement catholique « souhaite que l’enseignement à distance puisse être rémunéré autrement que par des heures supplémentaires qui alourdissent trop la charge des enseignants. Pour cela, il propose de créer des établissements virtuels qui porteraient la part distancielle de leur obligation de service ». Le directeur de cabinet de Pap Ndiaye avait créé, comme recteur, des postes d’enseignants à distance dans son académie pour suppléer le manque d’enseignants. Depuis la crise du recrutement s’est aggravée. Voilà donc une demande qui pourrait rapidement aboutir.

Compte rendu