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 » « L’harmonisation » des épreuves de spécialités de juin 2022 a systématiquement été réalisée en augmentant les notes. Pourquoi cela, sinon pour éviter un taux d’échec trop important au baccalauréat, un trop grand nombre de redoublements ou de passages au rattrapage, un déficit de mentions ? Pourquoi sinon pour masquer certains échecs dont nous devrions au contraire rechercher les véritables causes ? Si vraiment les notes aux épreuves de spécialités sont trop basses, ou s’il existe des disparités trop importantes entre les spécialités, peut-on se satisfaire, face à ce problème, d’un simple clic ? », écrivent des correcteurs du lycée Rodin de Paris, dont la lettre est reprise par l’APHG.  » En réalité, Il ne s’agit pas d’une procédure d’harmonisation, mais d’un redressement statistique. Et le but de ce redressement statistique est essentiellement d’ordre administratif et gestionnaire, et non pédagogique, même s’il cherche à se prévaloir de la légitimité pédagogique des enseignants. En conséquence, nous le refusons. »

Sur le site APHG