Né il y a deux siècles dans les quartiers du port, parmi marins et prostitués, ce chant d’origine populaire a évolué au fil du temps. Chronique sociale anonyme, le fado a fait rire en racontant les anedoctes du quotidien. Il a gagné ses titres de noblesse en séduisant l’aristocratie. Il a donné voix à une parole ouvrière naissante. Il a croisé aussi la propagande nationaliste de la longue dictature. Désabusé ou plein d’espoir, le fado semble avoir été sans cesse confronté à une forme de censure. Mais toujours, on y entend les accents d’un art profondément marqué par une inquiétude, au fond, universelle. – CD-audio de 50 min – Editions Michel Chandeigne.
http://www.librairie-portugaise.com/mec/lus/lus926.htm