« Un élève peut être bon dans telle matière, mais très mauvais dans telle autre et malgré tout parvenir à passer dans la classe supérieure ou à décrocher son examen ». Dans La Croix, Bernard Gorce interroge Bruno Racine, président du Haut Conseil de l’Ecole, un organisme créé par la loi Fillon pour définir le « socle commun ». La culture de la moyenne semble être dans le collimateur du HCE.
« Il ne s’agit pas pour nous de réécrire les programmes scolaires, ni de dire s’il faut plus ou moins d’heures de telle ou telle matière » annonce B. Racine. Le HCE veut fixer des objectifs attendus des élèves.
Justement, selon l’AFP, le magazine Okapi publie un sondage réalisé auprès des collégiens : 51% sont favorables au maintien des notes et 74% estiment qu’ils sont notés justement.