| | Blanquer fait la loi : L'article 1 de la loi Blanquer maintenu | |
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| | SommaireRéunie pour examiner la loi Blanquer sur l'école de la confiance, la commission de l'éducation de l'Assemblée nationale a maintenu intégralement la rédaction de l'article 1 en ajoutant simplement un rappel de la loi de 1983 sur les droits et obligations des fonctionnaires. Alors que le ministre et la rapporteure avaient déclaré souhaiter une nouvelle rédaction, alors surtout que de nombreux enseignants ont réagi à cet article, le maintien de l'article 1 confirme l'autoritarisme de la majorité envers les enseignants. | | | Loi Blanquer : Le point après l'adoption en commissionAprès trois jours de débats, quel texte de la loi Blanquer a été retenu par la commission de l'éducation de l'Assemblée ? Fourre-tout législatif au départ, la loi ressort enrichie et aussi beaucoup plus cohérente à l'issue des délibérations. C'est un véritable instrument d'évolution de l'École qu'a écrit JM Blanquer et adopté la commission. Très présent dans les débats, le ministre a réussi à faire passer des idées qui concernent directement la vie des enseignants. | | | La loi Blanquer impose l'école du socleInattendu. On savait JM Blanquer favorable à l'école du socle. Mais c'est par un amendement présenté par les députés LREM Rilhac, Amadou, Le Bohec et Sorre que l'école du socle a fait son chemin dans la loi Blanquer sous l'appellation "établissements publics des savoirs fondamentaux". Que prévoit exactement cet amendement ? Qu'en pensent les enseignants ? Quels risques pour les enseignants avec ce nouveau article ? | | | Loi Blanquer : Blanquer ne garantit pas l'avenir du CNESCOÉlément phare de la loi Blanquer, la réforme de l'évaluation de l'École voulue par JM Blanquer a donné lieu à une passe d'armes particulièrement marquée le 30 janvier. Avec deux problématiques : l'évaluation de l'École doit-elle être indépendante ? L'autre question c'est l'avenir du Cnesco. Le vif soutien des députés de droite et de gauche a amené le ministre à prendre des engagements dont on a bien perçu qu'ils lui coûtent. Le Cnesco est-il vraiment sauvé ? | |
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| | Baromètre Unsa : Les enseignants las des réformes Blanquer | |
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| | SommaireAlors que le ministre déclare sur toutes les antennes que la communauté éducative est favorable à ses réformes, la publication du "Baromètre Flash Actu" réalisé par l'Unsa Education met en doute cette affirmation. Si, pour le syndicat, globalement "il n'y a pas rejet massif des réformes en cours", une analyse par catégorie montre qu'il y a au moins rejet par les enseignants. Favorable à certaines réformes, comme celle du lycée, l'Unsa Education met en avant ce qui fait l'unanimité : les personnels de l'éducation n'en peuvent plus des réformes, sans demander de moratoire. | |
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| | Carte scolaire : Une carte scolaire insincère dans le second degré | |
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| | Sommaire"Enfumage". "Embrouillie". "Scandale" Les termes les plus vifs ont salué le 19 décembre la publication par le ministère de la répartition des postes dans les académies. Au lieu de présenter les créations ou suppressions de postes, le ministère a présenté des "moyens annoncés" incluant des heures supplémentaires pour camoufler les suppressions massives de postes. Une première qui empêche de connaître la réalité jusqu'à l'arrivée des dotations horaires des établissements. | | | Carte scolaire 1er degré : Aucune création de postes dans une académie sur troisPas de surprises dans le premier degré. Le ministère a communiqué au Comité technique ministériel du 19 décembre la répartition des créations de postes à la rentrée 2019. Dans 13 académies sur 31 il n'y a aucune création de postes alors que toutes vont devoir dédoubler des classes de CE1. Après une année 2018 qui était en retrait par rapport à 2017, 2019 marque un nouveau ralentissement dans les créations de postes dans le premier degré alors que le gouvernement fait de l'école primaire sa vitrine sociale. | |
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| | Élections professionnelles : Tout le monde a gagné ? | |
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| | SommaireExhaustif - Tout le monde peut-il gagner aux élections ? En principe, non. Mais les élections 2018 sont décidément exceptionnelles. Face à un gouvernement qui remet en cause le syndicalisme comme tous les corps intermédiaires, le principal enseignement de ces élections c'est qu'en dépit des difficultés pour voter, le nombre de votants a nettement augmenté. De fait, tous les syndicats ont gagné des voix et peuvent s'en prévaloir. Et les électeurs ont eu tendance à renouveler leur confiance à l'organisation dont ils étaient déjà proches en 2014. Dans les différents corps, on observe peu de variations. La FSU conserve sa première place et l'Unsa progresse légèrement. | |
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| | Les stylos rouges et la page blanche | |
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| | SommairePour "les stylos rouges" aussi ce lundi c'est la rentrée. Grossi pendant les vacances jusqu'à atteindre plus de 50 000 membres, ce mouvement enseignant affronte à nouveau la réalité de la classe et de l'institution Éducation nationale. Il annonce des actions dans les jours qui viennent. Porteur des espoirs et des soucis de nombreux enseignants et professionnels de l'Ecole, "compris" par JM Blanquer, il lui faut ne pas décevoir. | | | Salaire enseignant : Comment le ministère tente de discréditer les stylos rougesAprès 18 mois de politique assumée de restriction budgétaire, le gouvernement vient d'effectuer une surprenante volte-face dans sa communication. " Le Gouvernement travaille depuis 18 mois pour améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de travail des enseignants", affirme un communiqué gouvernemental du 10 janvier adressé de surcroît aux stylos rouges. Comme il y a peu de chance que les enseignants soient collectivement frappés d'amnésie, cette réponse aux stylos rouges vise le grand public pour qu'il ne soutienne pas le mouvement enseignant. Mais à affirmer des contre-vérités on prend le risque d'un rappel des réalités... | |
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| | Dédoublements : Quand communication et évaluation se confondent... | |
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| | SommaireAlors que l'Assemblée va examiner les articles de la loi Blanquer qui comprend la création d'un nouveau conseil de l'évaluation de l'École, l'épisode des résultats des CP dédoublés démontre qu'on ne peut pas confier l'évaluation du système éducatif à un conseil dépendant du ministère. Cet épisode cumule les fautes : des résultats qui ne reposent sur aucune étude scientifique publiée, des affirmations qui ne s'appuient que sur le vent et surtout une communication qui claironne le contraire de ce que les données disent. Tout cela doit amener les députés à modifier en profondeur le texte de la loi Blanquer sur son principal point : la création d'un service d'évaluation du système éducatif dépendant du ministre. | | | Les syndicats demandent l'abandon des évaluations de mi-CPNous demandons l'abandon de ce protocole d'évaluation". Cette fois-ci, c'est l'ensemble des syndicats du premier degré qui s'oppose aux évaluations de mi parcours instituées en CP pour la première fois par JM BLanquer. L'intersyndicale réunit le Snuipp Fsu, le Se Unsa, le Sgen Cfdt, Sud, FO et la CGT. Tous pointent l'inadaptation et les risques pour le métier enseignant. | |
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| | Lycées : Que sait-on des dotations horaires de 2019 ? | |
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| | SommaireAlors que les lycées amorcent une première mobilisation le 17 janvier à l'appel d'une assez large intersyndicale (Fsu, Fo, Cgt, Sud), que sait-on de certain sur l'impact des réformes du lycée général et technologique et de la voie professionnelle ? S'il semble encore un peu tôt pour définir dans chaque établissement le nombre de postes supprimés, il est déjà certain qu'aux 2650 postes supprimés par le ministère pourrait s'ajouter un volume variable d'heures supplémentaires aboutissant aussi à des suppressions. Et que les suppressions porteront davantage sur certaines académies et certaines disciplines. | | | À quoi ressemblent les cartes des spécialités ?D'après un pointage auprès de 5 académies (Aix-Marseille, Poitiers, Limoges, Lyon et Toulouse), les recteurs ont pris soin de respecter globalement l'annonce ministérielle de 7 spécialités par lycée. Mais les cartes proposées ne disent pas grand chose des moyens qui seront réellement mis finalement dans les établissements. Des disciplines apparaissent déjà fragilisées comme les langues (sauf anglais) ou les enseignements artistiques. La réforme profite aux métropoles aux dépens des zones rurales. La logique de spécialisation précoce et de mise en concurrence des établissements pourrait rapidement aggraver les inégalités. | | | Les programmes du lycée rejetés massivement par le CSELe Conseil supérieur de l'éducation étudie pendant deux journées, les 18 et 19 décembre, pas moins de 39 textes correspondant aux nouveaux programmes du lycée général et du lycée technologique. La première journée n'a statué que sur 15 textes. Tous les programmes, à l'exception de celui de physique-chimie, ont été repoussés par le CSE. | | | Nouveaux programmes de français du lycée : De plus en plus régressifs ?La version 3 des programmes de français témoigne d’un souci ponctuel de plus grande lisibilité, mais la consultation n’a donné lieu à aucune réorientation sur le fond : la voix de nombreux enseignant.es et chercheur.es effrayé.es par les perspectives de retour en arrière n’a manifestement pas été entendue. Au contraire : on y efface le seul véritable élément innovant … | | | SVT en lycée : Peu de bouleversements après la consultation De la nouvelle version des programmes de SVT du lycée, on retiendra la mise en avant des compétences. En 2nde, l’interruption volontaire de grossesse et la procréation médicalement assistée jusqu’alors non cités sont explicitement présents. Le principal changement en enseignement scientifique est l’annonce de cette « place particulière pour les mathématiques » exigée en préambule, mais peu de nouveautés en maths côté contenu. Le travail en groupe réduit est évoqué dans la partie projet expérimental. Les thématiques climat, énergie, biodiversité sont déjà annoncées pour l’enseignement scientifique commun en classe de terminale. | | | SES : Comment tenir tête aux réformes Blanquer ?"On est en capacité de gagner". Il fallait au moins cette affirmation péremptoire pour relever le moral des professeurs de SES réunis le 18 janvier pour le stage annuel de l'Apses. Durant deux journées, environ 200 professeurs ont travaillé sur l'emploi avant de conclure par un échange sur la réforme du lycée. Ils ont longuement débattu des façons de stopper le bulldozer Blanquer. Si certaines propositions sont novatrices, comme proposer un programme prêt à l'emploi au Conseil supérieur des programmes, les enseignants semblent piégés par une question de fond : qui peut croire qu'on peut bloquer un gouvernement sans y laisser des plumes ? | | | Manuels scolaires : Les éditeurs interpellent les régions Réaliser à toute vitesse des manuels pour les nouveaux programmes n'est pas le seul défi des éditeurs scolaires. Un autre problème fait travailler les éditeurs et aussi les régions : le financement des manuels scolaires des lycées pour plusieurs années d'un coup. Le 28 janvier, les éditeurs se sont rappelés au bon souvenir des régions dans un courrier où ils rappellent que le passage au tout numérique suppose certaines conditions. Ce qui aggrave encore le problème et repose la question du financement par les familles. | | | Privé : La réforme du lycée absorbe les suppressions de postesAlors que tout laisse à penser que la rentrée 2019 verra légèrement augmenter ses effectifs élèves (+2028 en 2018), l'enseignement catholique doit rendre 550 postes. Sa lettre interne, En correspondance n°82, indique comment il va gérer cette pénurie. Pénurie relative car 347 équivalent temps plein lui sont donnés sous forme d'heures supplémentaires. Le déficit n'est plus que de 203 ETP. "La perte du potentiel d’enseignement (203 ETP) sera gérée par un resserrement de la dotation horaire des lycées généraux conséquemment à la mise en oeuvre de la réforme du lycée", explique En correspondance. Autrement dit la réforme permet d'absorber ces suppressions de postes par le simple jeu des réductions des horaires disciplinaires. | | | La réforme de l'enseignement professionnel publiée au JO"Le lycée professionnel est celui qui coûte le plus cher, a le plus d'heures de cours et ce n'est pas synonyme de réussite. J'assume qu'il peut y avoir moins d'heures (de cours) mais mieux d'heures. Je sais que les professeurs de LP sont d'accord", avait dit JM Blanquer à l'Assemblée début octobre. Il maintient la nouvelle organisation des enseignements malgré un vote négatif du Conseil supérieur de l'éducation le 10 octobre. | |
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