"Ma fille Safoura, âgée de 12 ans, ne va pas à l'école par ma faute. Je n'ai pas déclaré sa naissance, et elle paie les frais de ma négligence que je regrette amèrement". Pour Inter Press Service seulement un quart des naissances seraient enregistrées officiellement au Niger. La cause principale est la misère : un enregistrement revient à environ 7 dollars, une forte somme pour un paysan pauvre.
De plus, "dans certains milieux de notre société, on croit que le nom de l'enfant ne doit pas être divulgué avant le baptême". Faute d'acte d'état civil, ces enfants n'ont aucune chance d'être inscrit à l'école.
Article IPS