Bac : Le ministre "aux abois" selon le Snes
" Les menaces d’un retrait de salaire de 15 jours si les professeurs ne rendent pas leurs copies à temps sont totalement illégales et témoignent de la volonté ministérielle de gouverner par la menace", affirme le Snes Fsu dans un communiqué. Le syndicat évoque une "nouvelle provocation : jamais un Ministre n’avait été si loin dans l’affrontement avec les personnels, au mépris des enjeux fondamentaux du service public d’Éducation". Le Snes dénonce aussi la mesure prise par le ministre : " Jean-Michel Blanquer annonce également un dispositif (attribution d’une note du contrôle continu en lieu et place de la note d’examen) qui relève clairement du bricolage et qui n’a d’autre objectif que de pouvoir afficher, aux yeux de l’opinion, une remise des résultats semblable aux années précédentes. En réalité, le Ministre remet gravement en cause la souveraineté des jurys, et donc, une nouvelle fois, le travail des personnels. Par cette décision, il crée aussi les conditions d’une rupture d’égalité entre les candidats : certains élèves auront un bac lié aux épreuves finales, d’autres un bac lié au contrôle continu ; certains élèves pourraient être convoqués au rattrapage alors qu’ils sont peut-être admis." Le Snes monte au créneau pour la défense des grévistes. " Le SNES-FSU soutient tous les collègues, mobilisés sur le baccalauréat qui seraient menacés et, en cas de sanction, les assistera dans leur recours et appellera toute la profession à soutenir financièrement les grévistes."
Par fjarraud , le jeudi 04 juillet 2019.