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P Picard

M. Marchand, maire de Saumur, membre de la FNVM

La politique de la ville amène une prise en compte par les collectivités de l’animation des quartiers, mais aussi la prise en charge de nombre de jeunes après et pendant le temps scolaire.
Mais il y a une différence majeure entre temps d’enseignement et temps d’éducation : le temps d’enseignement est réservé aux enseignants, quand le temps d’éducation est un temps de partage d’information, de contractualisation pour un portage d’actions mutuelles.

La place des collectivités, ou d’autres acteurs, sera donc au coeur de notre problématique, dans une actualité forte : la loi de programmation sur la ville et le projet de loi d’orientation prévu pour automne 2004, dans un contexte de décentralisation…

Politique de la ville et politique d’éducation ne peuvent donc plus s’ignorer, tant dans le contrat de ville que dans les opérations comme  » Coup de pouce pour la Lecture « . Une enquête publiée par la fédération des maires de villes moyennes : 40% des écoles sont intégrées à un CEL, 27% des villes moyennes souhaitent encore augmenter cette part.

 » Quelle école voulons-nous ?  » demandent les élus. L’école ne peut pas tout. Tous les partenaires doivent se sentir concernés, quand 15% des jeunes lisent avec difficulté et 150 000 jeunes sortent du système sans qualification. L’enjeu est de passer de l’expérimental à une démarche de projet global autour de l’Education. La loi de 89 plaçait l’élève au entre du système, il faut l’y laisser, mais le système doit se donner l’ambition de la réussite de chacun pour que l’école joue mieux son rôle d’ascenseur social.