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« Les programmes les plus appréciés en France sont aussi les plus inefficaces. Malgré cela, l’argent public continue d’y être investi largement. On confond souvent l’évaluation des effets avec la satisfaction des familles ou des professeurs. (Par exemple) on prétend sensibiliser les enfants à la loi en leur présentant une exposition itinérante ou bien un policier en uniforme. Si les élèves posent des questions, si les enseignants sont satisfaits, on est content. Et après? » Le sociologue Sébastian Roché, CNRS, ne mâche pas ses mots. Mais il propose aussi des solutions. « Il faut encourager les actions pilotées par chaque établissement, mais surtout pas promouvoir de politique nationale de lutte contre la violence. L’approche doit viser simultanément trois niveaux – l’établissement, la classe, l’élève. Les programmes qui développent les compétences des élèves (savoir résoudre un problème sans violence), ou ceux qui les sensibilisent aux règles en les faisant participer, sont efficaces ».
Article de L’Express
Rappel : dossier du Café