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Cette photo a été prise dans une école des Yvelines, à 45 km de Paris. Contrairement à toutes les idées reçues, à Marcq, le cantonnier ramasse toujours les feuilles avec une carriole tirée par deux ânes, le village se mobilise pour s’opposer à la voie rapide prévue par les décideurs publics, et le directeur de l’Ecole à trois classes est aussi maire, comme il y a plus de 100 ans.

Cette commune n’est pourtant pas coulée dans le marbre, ses habitants ont fait le choix d’y contrôler leur développement économique malgré la proximité des zones urbaines si proches. Et s’il y subsiste un  » musée scolaire  » qui ne déplairait pas aux héritiers de Jules Ferry, n’imaginez pas que les enseignants rêvent du passé. Ils ont appris à intégrer les TICE, aiment les sorties et la danse, pratiquent les langues étrangères.


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Le Café les a rencontrés à l’occasion d’une rencontre organisée par la FNER, Fédération Nationale des Ecoles Rurales. Pas un grand colloque dans un complexe parisien. Non, juste une rencontre entre acteurs de terrain venus souvent à leurs frais passer deux jours ensemble pour dessiner un avenir dans la salle des fêtes. Petit, mais humain, terriblement humain…

Le Café profite de l’occasion pour faire un point sur l’Ecole rurale. « Comment faire pour que les élèves de classes rurales aient des orientations comparables à tous leurs congénères ? » interroge Pierre Champollion. Quelle marque de fabrique impose-t-elle aux élèves ? Celle-ci est-elle positive, comme le laisse entendre S. Connac ? Quelle est globalement son efficacité ?

Alors que la désertification et l’urbanisation progressent, l’école rurale reste au cœur des interrogations du système éducatif. Ce n’est pas le moindre de ses paradoxes.


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