Print Friendly, PDF & Email

Par François Jarraud

PISA : En Grande-Bretagne un petit goût de déclin

« On en a pas pour notre argent », s’est exclamé Michael Gove, le ministre de l’éducation britannique. La presse britannique met en avant un déclin des résultats. Le Royaume Uni est classé 25ème pour la lecture, 28ème pour les maths et 16ème pour les sciences. En 2006 il était 17ème, 24ème et 14ème. « Au mieux c’est la stagnation » estime Andreas Schleicher, directeur du programme PISA.

Mais la presse britannique souligne surtout le faible rendement des investissements concédés par les travaillistes. L’écoel anglaise coûte nettement plus cher que l’allemande ou la hongroise qui ont des performances similaires.

Article du Guardian

PISA : Les Etats-Unis fiers de leurs progrès en sciences

C’est la fin du déclin. Selon Education Week, les résultats des ETats-Unis ne sont pas mirobolants mais marquent un réel progrès en sciences. Leur score est passé de 489 en 2006 à 502. « Les réusltats de PISA montrent qu’un tas de pays développés nous surpassent sur les questions d’éducation.Les Américains doivent s’éveiller à cette réalité » a déclaré le ministre de l’éducation, Arne Duncan.

Les résultats

Belgique : Satisfait ou pas ?

La Communauté française de Belgique est divisée devant les résultats de PISA. Les progrès en lecture font sourire le gouvernement qui marque sa satisfaction. Mais Nico Hirrt remet cette analyse en cause. « Prétendre tirer des enseignements généraux sur notre système éducatif à partir d’un glissement d’une dizaine de points sur une échelle PISA est aussi ridicule que de prétendre évaluer un élève au dixième de point près sur une unique échelle d’évaluation de 0 à 20 », explique N Hirrt. « Et le pire reste à venir. En 2010, comme en 2001, PISA nous apprend que nous avons le triste record mondial du système éducatif où l’influence de l’origine sociale sur les performances des élèves est la plus forte. »

Article 7 sur 7

Article Skolo

Le Dossier du Café : PISA 2009