Sans feu ni loi, pour le Snpden, l’éducation n’est plus nationale…
Ficelles
Chatel s’attaque au harcèlement scolaire l Primaire : Le budget pèse aussi sur les permutations l La mobilisation du 19 mars en construction l L’Unsa et la CDIUFM d’accord pour une autre formation des enseignants l L’école en Pologne : Un modèle européen ?
L’allaitement maternel a des effets cognitifs durables l Des sociologues veulent inscrire la jeunesse dans le débat présidentiel
Le Printemps de la jupe et du respect l Les TICE et vous
Portes ouvertes à Paris 12.
Le travail enseignant…
Badinter : « Il est temps d’en finir » l Enseigner les faits religieux
Japon : Une étude du Crédit agricole prévoit une chute de 2% du PIB l Les profs d’éco-gestion se positionnent pour enseigner en L
Le fait du jour
Sans feu ni loi, pour le Snpden, l’éducation n’est plus nationale
« Chatel a-t-il tué l’éducation nationale ? Selon le principal syndicat de chefs d’établissement, le Snpden Unsa, faute de régulation centrale et de moyens, la loi féodale s’installe dans l’éducation nationale. Chaque académie s’affranchit des textes officiels et applique ses propres textes.
« Si les académies étaient notées sur 20 en préparation de rentrée 2011, elles auraient en moyenne 7,9 en « respect des textes » et 10,9 en « dialogue » », annonce le Snpden. Au terme d’une enquête auprès des personnels de direction, le syndicat dresse le portrait d’une éducation nationale éclatée et sans loi centrale. « Les deux tiers des académies s’écartent de la règlementation nationale dans les modalités de calcul des dotations aux établissements », écrit le Snpden. « C’est particulièrement le cas en ce qui concerne les marges de manoeuvre garanties aux établissements à l’occasion de la réforme du lycée : 80 % des académies ne respectent pas les textes. De même, 16 académies sur 30 n’intègrent pas les IDD dans le calcul des dotations des collèges. Si 5 le font finalement dans un second temps en heures supplémentaires, 11 ont décidé leur pure et simple suppression ».
La réforme du lycée est utilisée pour récupérer des moyens. Selon le Snpden, le lycée est la première cible des académies qui utilisent les marges de manoeuvre confiées aux établissements pour récupérer des moyens. « Parmi les victimes, les tout récents textes sur la réforme du lycée, vieux de moins d’un an. 20% seulement des académies les appliquent dans le calcul des dotations et la moitié s’asseoit dessus plus ou moins lourdement, soit qu’elles affectent des moyens au « H/E » (pourtant impossible à concilier avec les textes), soit qu’elles maintiennent l’ancien système des dédoublements au « 25ème élève »… Ce sont les marges de manoeuvre laissées aux établissements, pourtant explicitement garanties par des arrêtés, qui sont ainsi tout de suite redevenues des « marges d’ajustement » dans 80 % des académies ». Autre victime collatérale des difficultés de financement, le plan d’accompagnement triennal qui doit permettre aux lycées ayant des STI2D ou des STL d’amortir d’éventuels effets de structures. « Or 13 académies refusent de mettre en oeuvre ce mécanisme de sauvegarde », précise le Snpden.
Au collège les IDD sont de fait supprimés. « Les autorités locales ont décidé d’elles-mêmes de supprimer les « itinéraires de découverte » (IDD) dans le calcul des dotations aux collèges dans la majorité des académies : 16 sur 30 », ajoute le Snpden. Ce dispositif innovant, ressemblant aux TPE des lycées et aux TIPE du supérieur, formant les élèves au travail autonome est ciblé par les académies.
La régionalisation de l’éducation est en marche. « Au fur et à mesure que l’échelon national s’estompe, on semble assister à la naissance de 30 ministères de l’Education : l’ampleur et la profondeur des disparités que révèle cette enquête conduisent à s’interroger sur ce que recouvre exactement aujourd’hui l’adjectif « nationale » qui suit le mot « Education »… », conclut le Snpden. Le 8 mars, au Sénat, le syndicat avait déjà montré qu’il y avait « 30 ministères de l’éducation nationale ». « On assiste « à un déversement du rectorat à qui on donne le soin de gérer le réel et à la fonte du pilotage national depuis une quinzaine d’années », disait Philippe Tournier. « Une tendance qui s’accélère puisque même les suppressions de postes sont maintenant confiées aux recteurs ». C’est un nouveau débat qui s’ouvre pour le système éducatif français : celui de sa territorialisation.
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Ficelles
Mercredi s’ouvre à Lyon un colloque sur les évolutions du travail enseignant. Bon, un colloque de plus ? Au menu, l’activité ordinaire de tous ceux qui accueillent les élèves au quotidien. Pour comprendre quelles sont les difficultés, les contraintes, les ressources du métier. « Mais qu’est-ce que vous en savez ? » a demandé le Café aux organisateurs. « Tenez, regarde ce qu’ils disent, quand on leur propose de se voir faire classe, et d’en parler. Et toi, qu’est-ce que tu en dis ? » C’est vrai, ça, lecteurs. Et vous, qu’est-ce que vous en dites ? Celle qui parle de son métier a quelques années de métier en quartier difficile. Elle se regarde faire classe dans la vidéo…
« Je vois que ce que j’arrive à faire, maintenant, c’est prendre ma respiration pour avoir le silence… Quand Saïd m’épuise. Si je fais une histoire, je vais le perdre… De trop en faire, ça ne sert à rien. Il faut savoir se dire « ça fait rien… ». J’ai vu avec la maman
… Toujours vérifier la correction.. J’ai creusé ça cette année… Les dictées, c’est important…
… Le fait de barrer, c’est bien. Certains s’interdisent de barrer… Moi aussi je me trompe. J’oublie le S, ça arrive…
… Là, c’est calme, je suis moins gentille, j’ai besoin de discipline. Ils voient mon œil…
… Pas plus de 4 au bureau, ils lèvent la main pour se faire appeler
… Elle est posée ma classe, hein, dis donc ? On dirait qu’elle est toujours posée… Mais c’est pas toujours comme ça… Ils essaient de transgresser, c’est le jeu…
… C’est Loïc . On voit qu’il a pas envie. Je lui jette un œil… Je suis expressive.. Je le sais, j’en joue…Toujours jeter un regard, ne pas être obnubilée par une seule chose… Avoir un regard sur toute la classe. Quand il se passe un gros truc, c’est la journée de classe qui est à la poubelle… Avec un regard, tu sais si tout va bien, si tout le monde fait ce qu’il a le droit de faire… Pas facile : les premières années, on ne sait faire qu’un truc à la fois…
Pourquoi je n’y arrivais pas avant ? Parce qu’il faut avoir une sacrée confiance en soi, être sûr de son coup avec les élèves. Je ne sais pas comment ils font, mais il le ressentent une maîtresse qui est sûre d’elle…
… Là, je vois que ça ne marche pas… Je dois réagir. Donc je marque au tableau… J’ai dû apprendre les règles de l’Ecole par cœur…
… J’attends pas le silence absolu, parce que sinon on y est pour une heure. De toutes façons il va y avoir du bruit et ça va se calmer… Oui, ils savent, mais il faut toujours penser à ceux qui ne vont pas y penser, pas aux bons. Mieux vaut tout prévoir…
… La majorité a compris, donc je peux donner la leçon. Pourtant, je m’étais dit « ça va être simple ». Je pensais pas que ça allait me prendre la tête à ce point là…
… Je pense qu’il ne faut pas être stressé par les programmes. Il y a des programmes, il faut les respecter, avancer en fonction d’eux, mais pas être obnubilé par eux. Savoir des notions sans les savoir, ça n’avance pas à grand chose. Apprendre un truc par cœur, ils savent faire… Enfin, les meilleurs savent faire. Mais les moins bons… Ils vont se faire traumatiser à la maison pour qu’ils sachent un truc par cœur… J’ai vu des parents s’acharner sur des enfants. Mais ils vont rien comprendre…
… C’est super dur quand on est matheuse. Pour nous c’est limite instinctif. Remettre à plat, comprendre ce qu’ils ne comprennent pas, c’est le plus dur, pour se mettre à leur niveau, comprendre leurs difficultés… C’est un métier, hein, tu comprends… »
Alors, ça vous parle ?
Marcel Brun
Chatel s’attaque au harcèlement scolaire
Pour la première fois, l’Education nationale s’attaque au fond de la violence scolaire : le harcèlement entre élèves.
Luc Chatel a annoncé le 14 mars le lancement d’une enquête sur le harcèlement entre élèves dans les collèges. Celle-ci avait été prévue lors des Etats généraux de la sécurité de l’Ecole en avril 2010. Eric Debarbieux devra remettre un rapport fin mars 2011 à ce sujet. En janvier 2011, il nous disait : « « L’enquête nationale aura lieu en mars. Les résultats seront publiés en octobre. 18 000 collégiens de 300 établissements, pris les uns et les autres au hasard, seront interrogés sur la victimation et le climat scolaire. C’est la DEPP (division des études du ministère de l’éducation nationale) qui fera le compte rendu avec l’Observatoire international de la violence scolaire. Mais des laboratoires indépendants travailleront aussi sur les données. Mieux, la DEPP a obtenu que cette enquête soit labellisés « enquête d’utilité publique ». Cette enquête sera totalement anonymisée. » Selon lui, l’enquête « permettra à la fois de relativiser par rapport aux faits divers et de donner à ceux-ci leur vraie importance. Et ça fera apparaître l’importance du harcèlement, une forme de violence peu reconnue en France jusque là. Or lutter contre le harcèlement cela ne relève pas d’une politique sécuritaire. Ca montre au contraire l’importance d’une politique de prévention ».
Luc Chatel a reçu le collectif contre la harcèlement animé par des personnalités comme Marcel Rufo ou Nicole Catheline.
Primaire : Le budget pèse aussi sur les permutations
Le Snuipp publie les statistiques des 17 104 demandes de mutations interdépartementales 2011 et demande une révision du barème.
« Nous constatons une augmentation constante du nombre de demandes depuis l’instauration des nouvelles règles en 2008 et les contraintes budgétaires qui pèsent », annonce le Snuipp. « Cela se traduit par un nombre croissant de demandes non satisfaites (+ 7,60% de renouvellements du premier voeu) ».
Les rapprochements de conjoints premiers touchés. « Concernant les rapprochements de conjoints, nous constatons une augmentation significative des demandes (+ 18,80 %) ». Pour le Snuipp, « cette évolution confirme la nécessité de révision du barème qui nous a été imposé pour permettre la possibilité à tous les demandeurs d’avoir une perspective de satisfaction » : points pour les séparations non effectives, majoration progressive des points pour renouvellement de demande.
Statistqiues nationales et départementales
La mobilisation du 19 mars en construction
A l’appel du collectif « Une école votre avenir » qui réunit syndicats enseignants, FCPE, mouvements pédagogique, Ligue de l’enseignement, mouvements lycéens et étudiants, la journée d’actions du 19 mars devrait montrer la détermination du monde de l’école à refuser les orientations gouvernementales.
Contre les suppressions de postes. « A la rentrée 2011, ce seront 16 000 postes supplémentaires qui seront supprimés, malgré l’augmentation des effectifs d’élèves », écrit le collectif. « Les conséquences auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement… Le gouvernement fait le choix de la régression. Il a fait aussi ce choix en supprimant la formation initiale des enseignants, entraînant ainsi démissions et effondrement du recrutement. »
Des manifestations dans une quarantaine de départements. Le collectif organise des manifestations dans une quarantaine de villes. Des départs sur la manifestation nationale parisienne sont organisés dans un vaste rayon. La mobilisation est en train de se construire.
L’Unsa et la CDIUFM d’accord pour une autre formation des enseignants
« Les échanges ont permis de constater de très larges convergences sur le dossier formation des enseignants ». La Conférence des directeurs d’IUFM et l’Unsa Education affirment leur convergence. Ils demandent « une réelle formation professionnelle des enseignants », l’admissibilité des concours à la fin de M1.
Fomration des enseignants : la professionnalisation ambigüe
L’école en Pologne : Un modèle européen ?
Les résultats PISA sont plutôt encourageants pour le système scolaire polonais, qui a engagé de profondes réformes depuis 1999 ; mais les acteurs locaux semblent assez partagés sur la valeur et l’évolution de leur système éducatif. Entre les effets d’une délocalisation administrative radicale et le maintien de méthodes pédagogiques plutôt traditionnelles, l’école polonaise semble souffrir d’une certaine désorganisation d’ensemble en dépit des progrès affichés. A l’heure où font rage la guerre des modèles et la surenchère des réformes, la Pologne peut-elle inspirer ses voisines ou bien les inciter à la prudence ?
Le témoignage d’Alain Schneider, attaché de coopération pour le français (antenne de Cracovie) et directeur adjoint de l’Institut Français de Cracovie (IFC), conseiller en coopération éducative et linguistique, spécialiste de l’étude des langues, des systèmes institutionnels et de leur didactique, apporte quelques éclaircissements sur les mutations en cours en Pologne.
L’allaitement maternel a des effets cognitifs durables
Une étude des universités d’Essex et d’Oxford montre que les enfants nourris au sein ont de meilleurs résultats scolaires à 5, 7, 11 et 14 ans.
On n’a pas fini d’entendre parler de l’étude de Maria Iacovou et Almudena Sevilla-Sanz. Selon elles, à condition sociale et culturelle équivalentes, « nous avons trouvé un lien entre l’allaitement maternel et le développement cognitif. Le lait maternel a des effets positifs bien connus sur la santé. Nous pouvons maintenant dire qu’il en a aussi sur le cerveau des enfants ». Cette étude britannique établit que les enfants nourris au sein ont de meilleurs résultats scolaires tout au long de leur scolarité jusqu’à 14 ans.
Des sociologues veulent inscrire la jeunesse dans le débat présidentiel
« Notre jeunesse est systématiquement stigmatisée dans les médias, dans les discours des femmes et des hommes politiques, mais également dans le cadre des politiques publiques qui lui sont destinées. Les réponses données aux questions la concernant sont le plus souvent inadaptées, que ce soit dans les domaines de l’éducation et de la formation, de l’accès à l’emploi, de l’accès à l’autonomie, du logement, de la participation citoyenne, etc. » En réaction, un collectif de sociologues appelle à « travailler ensemble, par-delà les clivages politiques traditionnels, pour mettre en pleine lumière les enjeux qui relèvent de la question de la jeunesse, jusqu’aux élections présidentielles de 2012 ».
Le Cercle National de Réflexion sur la Jeunesse annonce de spublications régulières et un livre blanc en 2012. Il réunit des personnalités comme Frédéric Fappani, Pierre Yves Chiron, Amélie Derobert, Yann Leroux, Arielle Schwab etc.
La classe
Le Printemps de la jupe et du respect
Initiative bretonne au départ, le Printemps de la jupe et du respect prend une véritable dimension nationale cette année. L’événement veut lutter contre les stéréotypes sexistes et les difficultés vécues au quotidien par les jeunes. Le Printemps sera lancé le 21 mars à Lyon.. Jusqu’au 7 avril des initiatives locales sont prévues dans les établissements scolaires. Vous même pouvez rejoindre facilement le Printemps et nous raconter…
Les TICE et vous
Le Café pédagogique réalise avec IPSOS une enquête sur les usages et la perception des TICE par les enseignants.
Les TICE peuvent-elles vous aider à faire mieux votre métier d’enseignant ? Si oui comment ? C’est d’abord pour répondre à ces questions que le Café pédagogique lance cette enquête avec l’institut d’enquête d’opinion Ipsos.
L’enquête vise à aller au-delà des usages et des équipements actuels pour envisager les attentes dans les différentes facettes du métier d’enseignant. Les TICE peuvent-elles aider à préparer les cours ? A suivre ses élèves ? A rendre els cours plus attractifs ? A économiser du temps pour l’évaluation ? A Apprendre aux élèves à travailler en équipe ? L’enquête fera aussi apparaître les attentes en terme de compétences à développer chez les élèves.
L’enquête vous donne la possibilité de faire remonter vos souhaits d’équipement, vos attentes pédagogiques et aussi vos expériences de terrain. Les résultats seront traités par Ipsos de façon à leur donner toute leur signification, y compris en terme de représentativité, puis communiqués par le Café. Donnez-nous quelques minutes pour faire mieux connaître votre représentation du présent et de l’avenir des TICE.
Etablissement partenaire
Portes ouvertes à Paris 12
L’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (Paris 12) propose pour la première fois cette année une Journée Portes Ouvertes le mercredi 23 mars 2011 destiné aux étudiants de bac +2 et informe sur la possibilité de poursuite d’étude et les modalités d’entrée en troisième année de licence et licence professionnelle.
Cette journée se déroulera en deux temps :
– La matinée sera consacrée aux équipes pédagogiques de BTS avec deux tables rondes, une sur les formations du tertiaire et une autre sur les formations industrielles
– De 11h à 16h les facultés accueilleront les étudiants sur leurs stands d’information.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Le travail enseignant
« Comment enseigne-t-on aujourd’hui ? Quelle est l’activité ordinaire de ces centaines de milliers d’adultes qui, dans des écoles, collèges ou lycées, tous les jours, accueillent des millions de jeunes ? Comment font-ils pour que chacun de ces élèves, seul et avec d’autres, puisse apprendre ? Quelles sont leurs difficultés, contraintes et ressources ? Actuellement chacun s’accorde à reconnaître que l’école se transforme de plus en plus rapidement : les demandes sociales se complexifient, les attentes institutionnelles s’accroissent, les élèves changent, les savoirs évoluent comme les contextes économiques et culturels… et les enseignants ne sont plus les mêmes. Mais qu’en est-il du métier lui-même ? » L’INRP organise du 16 au 18 mars trois journées sur l’évolution du travail enseignant. Parmi les intervenants : Luc Ria, Patrick Rayou, Gérard Vergniaud, Yves Clot, Roland Goigoux, Yves Reuter etc.
Citoyenneté
Badinter : « Il est temps d’en finir »
« La politique française aboutit à cela : à la faveur du rappel constant à l’insécurité, à l’immigration musulmane, on arrive à isoler, à stigmatiser des millions de français. Ca me révolte ». Cet entretien vidéo de Robert Badinter sur Youtube peut constituer une excellente amorce à un débat citoyen.
« Un principe de la République c’est l’égalité de tous… A quoi tous ces colloques sur l’identité aboutissent sinon à donner à ces gens le sentiment qu’ils sont mis à part. Il est temps d’en finir avec cela ».
Enseigner les faits religieux
Les 21 et 22 mars, le ministère organise à Paris un colloque national sur l’enseignement des faits religieux.
Les disciplines
Japon : Une étude du Crédit agricole prévoit une chute de 2% du PIB
« Le pays en est profondément affecté, avec une perte humaine très élevée. Il reste en large part paralysé dans ses moyens d’échange et de communication. L’effet direct en termes de croissance est négatif, de l’ordre de 2 à 2,5% de PIB en rythme annuel pour les deux premiers trimestres de 2011, avant que les programmes de reconstruction ne viennent compenser cette baisse. » Cette première étude d’une banque française analyse aussi les effets de la catastrophe sur le yen. Elle ne s’intéresse pas aux retombées mondiales et françaises. Malgré des injections massives d’argent de la part d ela banque centrale japonaise, la bourse de Tokyo a reculé de 9% mardi 15 mars ce qui devrait avoir des effets en cascade aujourd’hui. D’autant qu’au moment où nous publions le risque nucléaire a encore augmenté avec une extension de la pollution sur le pays.
Le dossier du Café sur l’événement
Les profs d’éco-gestion se positionnent pour enseigner en L
L’Apceg, association de professeurs d’éco-gestion, appelle ces enseignants à « faire reconnaître leur vocation » à enseigner dans l’enseignement de spécialité « Droit et grands enjeux du monde contemporain » en terminale L.
« Sans chercher à entrer en concurrence avec des collègues d’autres disciplines, nous tenons absolument à faire reconnaître la qualité de nos savoirs et l’étendue de nos compétences en la matière », explique l’Apceg. « De plus, nous pouvons faire bénéficier les lycéens de notre riche expérience dans l’enseignement du droit… Enfin, les contenus actuellement proposés par le Ministère sont très proches de ceux enseignés en STG et en BTS : la loi, la jurisprudence, le contrat, la responsabilité, la personne, le justiciable, le travailleur, l’entreprise, l’organisation du droit, etc. »
L’Apceg appelle les professeurs d’économie et gestion à « faire savoir rapidement dans leur établissement qu’ils sont prêts à enseigner cette discipline à la rentrée 2012. Il est essentiel de faire reconnaître notre vocation à assurer l’enseignement du droit, comme d’ailleurs de l’économie, en tant que disciplines générales ».
le Cafe
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