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Entre deux tours des législatives, l’éducation reste le thème préféré de F. Hollande. C’est ce qu’il a bien mis en valeur le 12 juin lors d’une intervention au CESE. L’éducation a occupé une partie importante du discours. Elle est présentée comme un élément central autour duquel gravitent d’autres politiques. S’exprimant devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 12 juin, le président de la République a affirmé avec force ses choix pour l’Ecole.

« Mon ambition c’est que nos enfants vivent mieux que leurs parents », explique François Hollande. Il reprend la vieille promesse républicaine, réaffirme l’idée de progrès et explique que pour cela il faut former les jeunes. « C’est par la formation que nous pourrons avoir un avantage compétitif ». Ainsi l’école se trouve au coeur du projet politique et économique. F. Hollande a aussi souligné que l’école tait une réponse à la question de l’intégration, « de la promotion de chacun ».

« C’est pourquoi je souhaite un nouveau pacte entre l’école et la nation », annonce F Hollande. « Ce pacte définira les priorités ». En tête figure « conforter la mission donnée à l’école primaire, là où beaucoup se joue ». Puis le président mentionne « rétablir la formation professionnelle des enseignants », « mieux respecter le temps de l’enfant », « améliorer la formation professionnelle, donner une place à l’apprentissage ». Enfin le président a promis « le maintien du service public sur tout le territoire ». Il a notamment cité « les quartiers les plus difficiles de nos villes » et promis que « dans tous les lycées de France une partie des élèves pourra aller vers les établissements d’esneignement supérieur de grande qualité ». UN quota de places en CPGE sera-t-il réservé aux élèves des lycées des cités ?

F Hollande a promis que « l’art, l’esthétique n’appartiennent pas à des classes particulières… c’est un moyen de permettre à la jeunesse de prendre confiance. Il en va de même pour le sport parce qu’il porte des valeurs permettant à la jeunesse d’avoir le sens de l’effort, le goût de la performance ».

François Jarraud

Le discours