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« L’observation des cinq premières années de vie active d’une génération fait apparaître que les trois quarts des individus formés au spectacle vivant ont eu une séquence d’emploi dans ce secteur. Dans le même temps, la majorité des individus (59 %) ayant une expérience dans le spectacle vivant n’ont pas reçu de formation spécifique », écrit le Cereq qui publie une étude détaillée sur l’entrée dans cette branche. Le spectacle vivant compte près de 18 500 employeurs et 200 000 salariés.

« L’entrée dans le secteur se fait plutôt vers l’emploi en CDI ou CDD pour les formations administratives, et vers l’emploi intermittent pour les autres », poursuit le Cereq.  » Le sexe et l’origine socioprofessionnelle influencent fortement l’insertion professionnelle. Les techniciens sont plus fréquemment d’origine populaire, moins fréquemment formés au spectacle vivant et à un niveau moindre. Dans cette catégorie, la formation spécifique a un effet net sur la capacité à s’insérer dans le secteur. Les techniciennes ont plus fréquemment des trajectoires éloignées de l’emploi. Elles s’avèrent plus souvent spécialisées dans des métiers très marqués sexuellement… et très peu porteurs dans le spectacle vivant (habilleuses, costumières, maquilleuses…). La catégorie des artistes est celle qui recrute le plus parmi les formés. Cependant, c’est aussi la classe pour laquelle l’insertion dans le secteur est la plus fragile ».

Etude Céreq