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L’Islam est-elle une religion comme les autres ou une source de problèmes à qui réserver un traitement à part ? C’est le sens de l’intervention du sénateur divers droite, proche du FN, Jean Louis Masson le 11 février. Soucieux de voir l’Islam exclu du régime concordataire d’Alsace Lorraine, il reçoit la réponse suivante du ministre de l’intérieur : « Le régime concordataire est profondément enraciné dans l’histoire de l’Alsace-Moselle, et il n’est pas question de le remettre en cause… Trois cultes sont reconnus en Alsace-Moselle : le culte protestant, le culte catholique et le culte israélite. Dans le cadre du droit existant, il est tout à fait possible d’étendre l’enseignement du fait religieux à la religion musulmane. Il n’y a pas, à cet égard, à susciter des divisions ou des oppositions, à éveiller de mauvais débats, qui ne seraient conformes à l’esprit ni du législateur ni du Gouvernement. Dans le contexte que nous connaissons, la République a besoin de rassemblement, d’apaisement et d’élévation ! »

Au Sénat