Print Friendly, PDF & Email

« La connexion (numérique) permanente est un piège. Accepter d’être interrompu, c’est accepter de perdre la gestion de son temps. On peut, à l’inverse, décider de dominer son temps, d’être le pilote de son calendrier, de prendre le temps de l’intériorité qui vient naturellement », explique Bruno Devauchelle dans La Croix du 24 janvier. « Les enfants sont… de plus en plus exposés aux sollicitations visuelles et sonores… L’écran les attire. Ils ont du mal à supporter une certaine lenteur. Tout cela induit une perte de l’intériorité. Chez l’adolescent, l’attention est captée par de multiples sources, que ce soit les activités commerciales (publicité, marketing), les activités relationnelles (téléphone, réseaux sociaux), qui peuvent faire écho à leur angoisse de séparation. Les relations avec ces appareils révèlent alors la peur de l’absence de l’autre ».

Dans La Croix