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 » La CNCDH s’inquiète également des disparités de prise en charge observées entre les CAOMI. Témoignant de l’urgence dans laquelle ce dispositif a été mis en place, et du manque d’anticipation des pouvoirs publics, le niveau d’accompagnement et d’encadrement des mineurs n’est manifestement pas le même selon les territoires considérés. Certains départements n’étaient pas en mesure de mobiliser les ressources suffisantes pour assurer leur prise en charge. Ainsi, et contrairement à ce qui est prévu dans le cahier des charges (8), tous les CAOMI ne disposent pas de la présence d’un psychologue ou d’interprètes. Il convient ici de rappeler que ces jeunes souffrent bien souvent de troubles majeurs occasionnés par leur parcours et leurs conditions de vie à Calais, nécessitant une prise en charge médicale (physique et/ou psychologique) adaptée. La CNCDH s’inquiète par ailleurs de la présence de mineurs dans les CAO réservés aux adultes ».

Au JO