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« On attaque la 3ème saison ». Séverine Haudebourg relance #problemater, un programme d’échanges mathématiques entre maternelles. Avec Twitter les enfants de grande section, voire de moyenne section, vont échanger pour résoudre des problèmes mathématiques.

« Ce qui est indispensable pour participer à #problemater ? Avoir un compte Twitter. Etre motivé pour faire avancer un domaine qui pose tant problème à l’école : les situations problèmes en maths ». Alors que les maths sont le point faible de l’école primaire, Séverine Haudebourg veut en faciliter l’apprentissage en créant un réseau d’entraide entre enseignants et en mettant du ludique dans les problèmes.

Pendant toute une période, les professeurs vont pouvoir fonctionner par binôme ou trinôme et échanger des situations problèmes pour les résoudre. « Le but c’est de se mettre d’accord entre classes sur un sujet commun et une thématique , comme l’an dernier les billes. On s’entraine dans sa classe puis on invente un problème que l’on soumet à l’autre classe. C’est une invitation à se plonger dans la résolution de problème. En même temps on se décentre de sa classe et on regarde comment l’autre classe s’y prend. Sa réponse nous parvient en vidéo ou en photos ». La réponse en fait amène la classe à expliciter sa façon de résoudre le problème, ce qui semble particulièrement recommandé.

Ce qu’a découvert S Haudebourg au long de ces 3 sessions c’est la richesse et la diversité des approches dans ce réseau d’enseignants qui inclut des écoles à l’étranger. « Par exemple on voit des enfants qui dans les problèmes de distribution passent de la manipulation au code. Ils se détachent d’objets réels pour passer à l’abstrait. On voit comment ils répondent en utilisant les outils numériques : vidéo, TBI etc. »

La phase la plus créative reste la création de problème. C’ets là que les enfants prennent conscience de la problématisation et de la façon de la présenter aux autres enfants. « C’est pas parce qu’ils sont petit s qu’on ne peut pas bien faire », souligne S Haudebourg. « Au contraire ç vaut la peine. L’appréhension des maths diminue. Les problèmes gagnent du sens ».

#problemater est aussi un réseau vivant d’adultes et de classes qui échangent rapidement au-delà des maths.

Pour s’inscrire et participer il suffit de contacter S Haudebourg sur Twitter.

François Jarraud