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« La possibilité donnée aux élèves de personnaliser leur parcours vous semble-t-elle un bon moyen d’adapter leur formation aux exigences du marché du travail ? Cette idée est une chimère. Un adulte sur deux exerce un emploi sans rapport avec sa formation. On court après l’objectif d’une adaptation aux attentes du marché du travail, alors que les employeurs attendent souvent des compétences assez générales, pouvoir travailler en équipe, avoir de l’aisance à l’oral ». Dans Libération, la sociologue Marie Duru-Bellat pose les limites de la réforme du bac. « Il est essentiel de conserver un examen commun standardisé, qui soit une référence partagée par tous les enseignants et tous les élèves. C’est l’assurance de maintenir une égalité entre tous les établissements scolaires… La mise en place du contrôle continu… conduira à des épreuves «locales», qui posent le problème de l’égalité entre les élèves. Il en va de même de la nouvelle épreuve d’oral : les oraux d’un lycée comme Henri-IV ne seront pas forcément les mêmes que ceux d’autres lycées. »

Dans Libération