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Dans une lettre ouverte adressée au ministre, l’Association des professeurs de langues vivantes ( APLV) demande davantage de moyens pour cet enseignement. « La réforme place deux langues vivantes dans le socle de culture commune à raison de 4.30 globalisées en 1re et 4.00 en terminale, soit le maintien de l’horaire actuel, très insuffisant », déclare l’APLV. « L’APLV ne peut accepter que la détérioration des conditions de travail des élèves et des professeurs non seulement se poursuive, mais s’accentue, en donnant à l’enseignement des LVER des horaires insuffisants pour permettre des progrès substantiels aux lycéens qui n’ont pas la chance et/ou les moyens de pouvoir faire des séjours linguistiques… Vu l’absence des disciplines scientifiques et des SES dans le socle de culture commune, les élèves qui choisiront la spécialité « Langues et littératures étrangères » en 1re l’abandonneront en masse en terminale, pour conserver pour leurs épreuves finales du baccalauréat et pour l’enseignement supérieur des disciplines plus en rapport avec la ou les dominante(s) de leur parcours. Cela signifie donc que les élèves se destinant à des études de sciences humaines, économie et sciences recevront encore moins d’heures de cours de LVER qu’aujourd’hui. Cette situation est, pour l’APLV, totalement inacceptable ».

APLV