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Reçue le 6 juillet par les ministre du travail et de l’agriculture, l’Intersyndicale de l’enseignement agricole public (Snetap Fsu, Sea-Unsa et CGT Agri) n’a pas obtenu que la loi sur la formation professionnelle soit amendée. Pour l’intersyndicale « le projet de loi en installant l’apprentissage dans un système concurrentiel sauvage et en supprimant la tutelle des Régions porte en germe la disparition à court terme de nombreux CFAA Publics et menace près de 6000 emplois ». Structures de petite taille, les centre de formation d’apprentis agricoles ne subsistent que par le soutien régional. Or celui-ci est très fortement réduit par la loi formation professionnelle au bénéfice d’un financement par les branches professionnelles.

« Le Snetap-FSU, le Sea-UNSA et la CGT-Agri se sont notamment appuyés sur l’amendement porté auprès de plusieurs parlementaires et ont demandé aux deux ministres de le reprendre, en rappelant qu’ils étaient aujourd’hui les seuls en mesure de permettre une évolution du texte et qu’en cela ils portent la responsabilité de l’avenir des CFAA et des formations publiques présentent sur tout le territoire », explique l’intersyndicale. « Ils sont restés sourds à la demande exigée, le texte en l’état, selon eux, permettant déjà de les protéger ». L’Intersyndicale « appelle les personnels à maintenir la mobilisation contre cette loi ».

Le communiqué

L’enseignement agricole « comme un rat crevé »