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Le rapport annuel de la Cour des comptes propose un suivi des demandes antérieures de la Cour. Plusieurs concernent l’éducation nationale. Ainsi la Cour déplore la mauvaise exécution de ses recommandations sur le remplacement des enseignants.  » Alors que la Cour recommandait de rendre effectif le remplacement des absences de courte durée dans le second degré, le ministère répond que cette question fera l’objet de nouvelles réflexions en 2019 et que le développement de la préprofessionnalisation devrait permettre d’améliorer sensiblement la satisfaction des besoins de remplacement de courte durée ». Ainsi est confirmé l’idée que le pré recrutement des enseignants inscrit dans la loi Blanquer a pour objectif une économie de gestion. La Cour déplore d’ailleurs que le ministère n’aille pas plus loin. « S’agissant de l’intégration de la mission de remplacement aux missions liées au service d’enseignement dans le second degré, le ministère rappelle les dispositions du décret n° 2017-856 du 9 mai 2017, relatif à l’exercice des fonctions de remplacement dans le premier degré, et celles de la circulaire n° 2017-050 du 17 mars 2017, mais ces considérations demeurent très générales et ne constituent pas des remèdes suffisants aux difficultés relevées par la Cour ». La Cour est par contre satisfaite de l’inscription dans la loi Blanquer de la disparition du Cnesco et son remplacement par une nouvelle instance. Elle relève aussi que sa recommandation de remplacer les professeurs expatriés par des résidants dans les établissements français à l’étranger est en train d’être appliquée grâce aux suppressions de postes.

Le rapport